Céramiques et Objets d’art

Plaque rectangulaire

1755 – 1790

Deux éléments distincts forment cette plaque de faïence. La partie centrale, qui présente un dégradé de bleu et de blanc, et la large bordure qui l’encadre, qui elle est  polychrome. Cette association était assez courante à Lille au XVIIIe siècle. Cependant le motif de la bordure, reprenant l’image d’une corne d’abondance, est plutôt typique des faïences de Rouen.

La partie centrale représente deux hommes, coiffés de fleurs, qui fêtent le renouveau du printemps. On a surnommé celle-ci la « plaque à la flûte enchantée », en référence à la pièce chantée de Mozart, puisque le personnage à gauche joue de la flûte.

À bien y regarder, le trait du dessin pour la bordure semble plus fragile, moins assuré que le dessin des personnages au centre. Il se pourrait donc que cette pièce ait été créée à Lille et que pour la bordure, le peintre se soit inspiré d’un modèle rouennais, maladroitement reproduit …

Cette plaque faisait partie à l'origine d’un ensemble de trois objets ; les deux autres éléments figurant l’été et l’automne. Par un heureux concours de circonstances, le musée a reçu en donation en 2016, deux plaques de faïence d’origine lilloise provenant de la même série.

On sait aujourd’hui avec certitude de quelle usine les plaques sont sorties! En effet, la fabrique Masquelier à Lille a produit des plaques de grandes dimensions, à l’image de celle-ci. Ils étaient par ailleurs spécialisés dans les carreaux bleus et blancs ! D’ailleurs, on peut voir d’autres exemples de leur production dans la cuisine de l’Hospice Comtesse dans le Vieux-Lille, aujourd’hui devenu un musée.

N° d’inventaire : C. 2519

Photo :

Vue des trois plaques accrochées en salle 06 - Chardin et la manière française.

Plaque rectangulaire
Plaque rectangulaire

Deux éléments distincts forment cette plaque de faïence. La partie centrale, qui présente un dégradé de bleu et de blanc, et la large bordure qui l’encadre, qui elle est  polychrome. Cette association était assez courante à Lille au XVIIIe siècle. Cependant le motif de la bordure, reprenant l’image d’une corne d’abondance, est plutôt typique des faïences de Rouen.

La partie centrale représente deux hommes, coiffés de fleurs, qui fêtent le renouveau du printemps. On a surnommé celle-ci la « plaque à la flûte enchantée », en référence à la pièce chantée de Mozart, puisque le personnage à gauche joue de la flûte.

À bien y regarder, le trait du dessin pour la bordure semble plus fragile, moins assuré que le dessin des personnages au centre. Il se pourrait donc que cette pièce ait été créée à Lille et que pour la bordure, le peintre se soit inspiré d’un modèle rouennais, maladroitement reproduit …

Cette plaque faisait partie à l'origine d’un ensemble de trois objets ; les deux autres éléments figurant l’été et l’automne. Par un heureux concours de circonstances, le musée a reçu en donation en 2016, deux plaques de faïence d’origine lilloise provenant de la même série.

On sait aujourd’hui avec certitude de quelle usine les plaques sont sorties! En effet, la fabrique Masquelier à Lille a produit des plaques de grandes dimensions, à l’image de celle-ci. Ils étaient par ailleurs spécialisés dans les carreaux bleus et blancs ! D’ailleurs, on peut voir d’autres exemples de leur production dans la cuisine de l’Hospice Comtesse dans le Vieux-Lille, aujourd’hui devenu un musée.

N° d’inventaire : C. 2519

Photo :

Vue des trois plaques accrochées en salle 06 - Chardin et la manière française.

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