Moyen Âge et Renaissance

La Vierge à l'églantine

Domenico Ghirlandaio (atelier de)
Vers 1485

Ces fleurs délicates sont des églantines, des roses sauvages. L’artiste les a représentées en raison de leur symbolique religieuse. La couleur blanche évoque la pureté de la Vierge Marie, que l’on surnomme parfois la « rose sans épines ». Le nombre de pétales correspond aux cinq blessures infligées au Christ lors de la Crucifixion. Cela sous-entend la douleur future du fils de Marie…

 

Elle est ici représentée à mi-corps, enveloppée dans un grand manteau bleu. Son fils lève les yeux vers elle et s’accroche au col de sa robe. Devant eux, le tapis montre que l’artiste a accordé une grande attention au rendu des textures. Ce souci du détail et le traitement précis du paysage sont probablement inspirés par l’art flamand. Le peintre eut accès à des œuvres produites en Europe du Nord, exportées en grand nombre en Italie durant la seconde moitié du XVe siècle.

 

Cette période voit apparaître un changement dans les représentations de Marie et de Jésus. Si on compare notre œuvre avec la Vierge à l’Enfant de Baldese, aussi présente dans les collections, on remarque un nette différence de traitement. La raideur de la fin du Moyen-Âge a laissé place chez Mainardi à une grande souplesse des figures et de leurs attitudes, plus naturelles. Chez Baldese, les personnages posaient et regardaient le spectateur d’un air sévère, ici la tendresse l’emporte. La mère et le fils partagent unvrai moment de complicité.

 

N° d’inventaire : P. 779

Détail :

La Vierge Marie est reconnaissable à son manteau bleu. Au Moyen Âge, on considère que puisque le ciel est bleu, la lumière l’est aussi. Et puisque Marie est la reine des cieux, elle porte un manteau bleu !

La Vierge à l'églantine
La Vierge à l'églantine

Ces fleurs délicates sont des églantines, des roses sauvages. L’artiste les a représentées en raison de leur symbolique religieuse. La couleur blanche évoque la pureté de la Vierge Marie, que l’on surnomme parfois la « rose sans épines ». Le nombre de pétales correspond aux cinq blessures infligées au Christ lors de la Crucifixion. Cela sous-entend la douleur future du fils de Marie…

 

Elle est ici représentée à mi-corps, enveloppée dans un grand manteau bleu. Son fils lève les yeux vers elle et s’accroche au col de sa robe. Devant eux, le tapis montre que l’artiste a accordé une grande attention au rendu des textures. Ce souci du détail et le traitement précis du paysage sont probablement inspirés par l’art flamand. Le peintre eut accès à des œuvres produites en Europe du Nord, exportées en grand nombre en Italie durant la seconde moitié du XVe siècle.

 

Cette période voit apparaître un changement dans les représentations de Marie et de Jésus. Si on compare notre œuvre avec la Vierge à l’Enfant de Baldese, aussi présente dans les collections, on remarque un nette différence de traitement. La raideur de la fin du Moyen-Âge a laissé place chez Mainardi à une grande souplesse des figures et de leurs attitudes, plus naturelles. Chez Baldese, les personnages posaient et regardaient le spectateur d’un air sévère, ici la tendresse l’emporte. La mère et le fils partagent unvrai moment de complicité.

 

N° d’inventaire : P. 779

Détail :

La Vierge Marie est reconnaissable à son manteau bleu. Au Moyen Âge, on considère que puisque le ciel est bleu, la lumière l’est aussi. Et puisque Marie est la reine des cieux, elle porte un manteau bleu !

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