Moyen Âge et Renaissance

La Vierge allaitant entourée de saints

Maître de Santa Barbara a Matera 
1432

La Vierge trône au centre. Elle allaite Jésus-Christ, assis sur ses genoux. Autour d’elle se déploie une architecture en relief, composée de colonnes torsadées formant des arcades. Dans chacune d’elles se tient un personnage sacré, reconnaissable à son costume, ou à un attribut.

Á la droite de la Vierge, les deux clés, qui sont les clés du Ciel et de la Terre, identifient saint Pierre. Á côté de lui, avec son bâton de pèlerin, se trouve saint Nicolas Pellegrino. Á la gauche du trône, l’homme d’âge mûr porte l’instrument de son martyre : une épée. Il s’agit de saint Paul, qui a été décapité à l’épée. Derrière lui se trouve un pape, coiffé d’un couvre-chef conique appelé tiare. C’est saint Grégoire le Grand.

La partie basse de ce retable nous montre neuf personnages, avec au centre le Christ. Traditionnellement, il est encadré par Pierre et Paul, les mêmes qu’en partie supérieure. On trouve aussi un personnage accompagné d’une croix de saint André, c’est donc … saint André ! De l’autre côté, un personnage tient un couteau. C’est sans soute saint Barthélémy, qui est mort écorché…

Tous ces personnages ont pour point commun de porter une auréole. Le seul qui n’en soit pas doté se trouve aux pieds de saint Paul. Il s’agit d’une religieuse. Si elle paraît insignifiante comparée aux illustres personnages représentés, c’est pourtant à elle que l’on doit la création de cette œuvre. Il s’agit en effet de la commanditaire, autrement dit, c’est elle qui a payé l’artiste !

N° d’inventaire : P. 808

Détail 1 :

La partie supérieure montre une Annonciation, le moment où Marie apprend qu’elle est enceinte, ainsi que Marie-Madeleine portant un pot d’onguents. À ses côtés ses trouve sainte Catherine, accompagnée de la roue de son supplice.

Détail 2 :

Une brûlure de cierge est visible entre les pieds de Grégoire le Grand. Cet accident n’a pas été camouflé lors de la restauration car il témoigne de l’histoire du polyptyque et des pratiques religieuses qui lui étaient associées lorsqu’il était disposé sur un autel.

La Vierge allaitant entourée de plusieurs saints
La Vierge allaitant entourée de saints

La Vierge trône au centre. Elle allaite Jésus-Christ, assis sur ses genoux. Autour d’elle se déploie une architecture en relief, composée de colonnes torsadées formant des arcades. Dans chacune d’elles se tient un personnage sacré, reconnaissable à son costume, ou à un attribut.

Á la droite de la Vierge, les deux clés, qui sont les clés du Ciel et de la Terre, identifient saint Pierre. Á côté de lui, avec son bâton de pèlerin, se trouve saint Nicolas Pellegrino. Á la gauche du trône, l’homme d’âge mûr porte l’instrument de son martyre : une épée. Il s’agit de saint Paul, qui a été décapité à l’épée. Derrière lui se trouve un pape, coiffé d’un couvre-chef conique appelé tiare. C’est saint Grégoire le Grand.

La partie basse de ce retable nous montre neuf personnages, avec au centre le Christ. Traditionnellement, il est encadré par Pierre et Paul, les mêmes qu’en partie supérieure. On trouve aussi un personnage accompagné d’une croix de saint André, c’est donc … saint André ! De l’autre côté, un personnage tient un couteau. C’est sans soute saint Barthélémy, qui est mort écorché…

Tous ces personnages ont pour point commun de porter une auréole. Le seul qui n’en soit pas doté se trouve aux pieds de saint Paul. Il s’agit d’une religieuse. Si elle paraît insignifiante comparée aux illustres personnages représentés, c’est pourtant à elle que l’on doit la création de cette œuvre. Il s’agit en effet de la commanditaire, autrement dit, c’est elle qui a payé l’artiste !

N° d’inventaire : P. 808

Détail 1 :

La partie supérieure montre une Annonciation, le moment où Marie apprend qu’elle est enceinte, ainsi que Marie-Madeleine portant un pot d’onguents. À ses côtés ses trouve sainte Catherine, accompagnée de la roue de son supplice.

Détail 2 :

Une brûlure de cierge est visible entre les pieds de Grégoire le Grand. Cet accident n’a pas été camouflé lors de la restauration car il témoigne de l’histoire du polyptyque et des pratiques religieuses qui lui étaient associées lorsqu’il était disposé sur un autel.

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