Moyen Âge et Renaissance

Le Repas chez Simon

XVe siècle

L’Angleterre s’est fait une spécialité de ce type de productions, notamment la région de Nottingham. Des centaines de reliefs, souvent rehaussés de polychromie – ou couleurs –, ont été exportés dans toute l’Europe. La plupart des objets en albâtre conservés ont été produits pour le continent. Ceux demeurés en Grande Bretagne ont quasiment tous été détruits par les Protestants pendant la Réforme.

La production était de deux types : les retables pouvaient être fabriqués à l’avance, avec des thématiques narrant la vie du Christ et de la Vierge, représentés suivant des schémas prédéfinis. D’autres œuvres étaient le fruit de commandes. Souvent de meilleure qualité, elles comportent des sujets plus originaux. Cette plaque est ainsi la seule connue à ce jour à figurer le Repas chez Simon. Par ailleurs quelques détails font référence à la vie quotidienne : par exemple les deux chiens rongeant des os, placés aux pieds des apôtres. Ils donnent à la scène un caractère intimiste et familier, qui devait plaire au commanditaire.

Décrit dans le Nouveau Testament, cet épisode raconte que, lors d’un repas en compagnie des apôtres, Jésus est approché par Marie-Madeleine, une courtisane qui lui lave les pieds, les essuie avec ses cheveux puis les parfume en signe d’humilité. Marie-Madeleine, représentée ici au premier plan, voit alors ses péchés pardonnés par le Christ.

N° d’inventaire : A 46

Détail :

La composition, figée et presque symétrique, est fréquente dans l’art de la fin du Moyen Âge. Le Palais des Beaux-Arts de Lille expose par exemple un tableau exécuté dans le Nord de la France avec une composition similaire, mais transposée dans un intérieur contemporain (P 862).

Le Repas chez Simon
Le Repas chez Simon

L’Angleterre s’est fait une spécialité de ce type de productions, notamment la région de Nottingham. Des centaines de reliefs, souvent rehaussés de polychromie – ou couleurs –, ont été exportés dans toute l’Europe. La plupart des objets en albâtre conservés ont été produits pour le continent. Ceux demeurés en Grande Bretagne ont quasiment tous été détruits par les Protestants pendant la Réforme.

La production était de deux types : les retables pouvaient être fabriqués à l’avance, avec des thématiques narrant la vie du Christ et de la Vierge, représentés suivant des schémas prédéfinis. D’autres œuvres étaient le fruit de commandes. Souvent de meilleure qualité, elles comportent des sujets plus originaux. Cette plaque est ainsi la seule connue à ce jour à figurer le Repas chez Simon. Par ailleurs quelques détails font référence à la vie quotidienne : par exemple les deux chiens rongeant des os, placés aux pieds des apôtres. Ils donnent à la scène un caractère intimiste et familier, qui devait plaire au commanditaire.

Décrit dans le Nouveau Testament, cet épisode raconte que, lors d’un repas en compagnie des apôtres, Jésus est approché par Marie-Madeleine, une courtisane qui lui lave les pieds, les essuie avec ses cheveux puis les parfume en signe d’humilité. Marie-Madeleine, représentée ici au premier plan, voit alors ses péchés pardonnés par le Christ.

N° d’inventaire : A 46

Détail :

La composition, figée et presque symétrique, est fréquente dans l’art de la fin du Moyen Âge. Le Palais des Beaux-Arts de Lille expose par exemple un tableau exécuté dans le Nord de la France avec une composition similaire, mais transposée dans un intérieur contemporain (P 862).

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