Moyen Âge et Renaissance

Plaque : Gédéon et la Toison

Vers 1160

La technique employée pour réaliser cette pièce est l’émail champlevé sur cuivre, également utilisée pour les émaux de Limoges. Cela consiste à déposer de l’émail en poudre dans de petites cavités creusées dans le cuivre. Après cuisson, l’émail se solidifie et ne fait plus qu’un avec le support.

La plaque figure un épisode de l’Ancien Testament identifié par des inscriptions : Gédéon, cinquième juge d’Israël, souhaite savoir si Dieu veut l’utiliser pour libérer la Terre Promise. En réponse à Gédéon, un miracle se produit, représenté sur l’objet. Une toison déposée au sol se gorge de rosée, que le juge recueille dans une coupe alors que la terre alentour est restée sèche. Au Moyen Âge, on interprète cet espace resté sec et pur comme un symbole de la virginité de Marie. Gédéon sortira vainqueur du combat, grâce à ce signe de Dieu !

Regardez Gédéon. Il est vêtu comme un chevalier du XIIe siècle et non comme un personnage biblique ! Il porte une épée à la taille et tient un écu et une oriflamme. Son corps suit la courbure de la plaque de cuivre car l’artisan a su adapter sa représentation aux contraintes de l’objet. Quelques éléments débordent du cadre, donnant à l’image un aspect plus dynamique.

Nous ignorons tout de l’usage de cette plaque, qui a été rapprochée d’une œuvre conservée à Boston (Museum of Fine Arts) représentant les Hébreux dans la Fournaise, un autre symbole de la Vierge. Ces éléments pourraient faire partie d’un décor d’applique plus important dédié à la mère du Christ.

N° d’inventaire : A 54

Détail 1 :

Gédéon, dont le nom est inscrit pour en faciliter l’identification, a tous les attributs d’un chevalier : un casque pointu recouvre sa tête, son cou est protégé par une cotte de maille posée sur sa tunique, appelée broigne. Seul le casque a conservé une partie de son décor émaillé.

Détail 2 :

Au revers de l’objet figure un beau poinçon – une marque d’orfèvre – en forme de tête de lion. Nous ne savons malheureusement pas à quoi il fait référence !

Plaque : Gédéon et la Toison
Plaque : Gédéon et la Toison

La technique employée pour réaliser cette pièce est l’émail champlevé sur cuivre, également utilisée pour les émaux de Limoges. Cela consiste à déposer de l’émail en poudre dans de petites cavités creusées dans le cuivre. Après cuisson, l’émail se solidifie et ne fait plus qu’un avec le support.

La plaque figure un épisode de l’Ancien Testament identifié par des inscriptions : Gédéon, cinquième juge d’Israël, souhaite savoir si Dieu veut l’utiliser pour libérer la Terre Promise. En réponse à Gédéon, un miracle se produit, représenté sur l’objet. Une toison déposée au sol se gorge de rosée, que le juge recueille dans une coupe alors que la terre alentour est restée sèche. Au Moyen Âge, on interprète cet espace resté sec et pur comme un symbole de la virginité de Marie. Gédéon sortira vainqueur du combat, grâce à ce signe de Dieu !

Regardez Gédéon. Il est vêtu comme un chevalier du XIIe siècle et non comme un personnage biblique ! Il porte une épée à la taille et tient un écu et une oriflamme. Son corps suit la courbure de la plaque de cuivre car l’artisan a su adapter sa représentation aux contraintes de l’objet. Quelques éléments débordent du cadre, donnant à l’image un aspect plus dynamique.

Nous ignorons tout de l’usage de cette plaque, qui a été rapprochée d’une œuvre conservée à Boston (Museum of Fine Arts) représentant les Hébreux dans la Fournaise, un autre symbole de la Vierge. Ces éléments pourraient faire partie d’un décor d’applique plus important dédié à la mère du Christ.

N° d’inventaire : A 54

Détail 1 :

Gédéon, dont le nom est inscrit pour en faciliter l’identification, a tous les attributs d’un chevalier : un casque pointu recouvre sa tête, son cou est protégé par une cotte de maille posée sur sa tunique, appelée broigne. Seul le casque a conservé une partie de son décor émaillé.

Détail 2 :

Au revers de l’objet figure un beau poinçon – une marque d’orfèvre – en forme de tête de lion. Nous ne savons malheureusement pas à quoi il fait référence !

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