Moyen Âge et Renaissance

Salière : scène de tournoi

Fin du XIIIe siècle - début du XIVe siècle

L’œuvre comprend un socle qui supporte un fragment de coupelle appuyé à un groupe de deux chevaliers luttant au corps à corps. L’un d’eux, la tête couverte d’un haubert (casque), porte un écu (bouclier) marqué du lion de Flandre. Il assène un coup d’épée sur le cou de son adversaire qui, le bras droit levé, tente de riposter avec une arme aujourd’hui disparue. Leurs chevaux sont protégés par un caparaçon (housse d’ornement) découvrant oreilles et naseaux.

 

Un doute persiste quant à la fonction de cet objet fragmentaire. Cette œuvre  serait en fait … une salière ! Ses dimensions et la présence d’un récipient le laissent supposer. Il n’existe apparemment pas de lien entre cet usage et le sujet du décor ; cela peut s’expliquer par la fréquence des thèmes liés à la chevalerie qui figurent sur des objets médiévaux de tous types, à l’exemple des carreaux de pavement de sol.

 

Cette pièce appartient au groupe des céramiques dites « très décorées », produites entre le XIIIe siècle et le début du XIVe siècle. Le décor, extrêmement développé, relègue le caractère utilitaire de l’objet au second plan. Ce dernier n’est toutefois pas un objet de luxe en raison des matériaux communs qui le composent.

N° d’inventaire : C 1011

Détail 1 :

La pâte (argile) de la céramique est recouverte d’une glaçure, enduit qui vitrifie (durcit) lors de la cuisson et rend ainsi la matière imperméable. Cette protection contribue aussi au décor : l’ajout d’oxydes métalliques (molécules formées de métal et d’oxydes) donne à la glaçure une coloration verte ou brune.

 Détail 2 :

Le musée conserve un autre objet en terre cuite daté de la même période figurant un chevalier. Il s’agit d’un épi de faîtage, c'est-à-dire un élément décoratif couronnant une toiture. L’équivalent des girouettes actuelles !

Salière : scène de tournoi
Salière : scène de tournoi

L’œuvre comprend un socle qui supporte un fragment de coupelle appuyé à un groupe de deux chevaliers luttant au corps à corps. L’un d’eux, la tête couverte d’un haubert (casque), porte un écu (bouclier) marqué du lion de Flandre. Il assène un coup d’épée sur le cou de son adversaire qui, le bras droit levé, tente de riposter avec une arme aujourd’hui disparue. Leurs chevaux sont protégés par un caparaçon (housse d’ornement) découvrant oreilles et naseaux.

 

Un doute persiste quant à la fonction de cet objet fragmentaire. Cette œuvre  serait en fait … une salière ! Ses dimensions et la présence d’un récipient le laissent supposer. Il n’existe apparemment pas de lien entre cet usage et le sujet du décor ; cela peut s’expliquer par la fréquence des thèmes liés à la chevalerie qui figurent sur des objets médiévaux de tous types, à l’exemple des carreaux de pavement de sol.

 

Cette pièce appartient au groupe des céramiques dites « très décorées », produites entre le XIIIe siècle et le début du XIVe siècle. Le décor, extrêmement développé, relègue le caractère utilitaire de l’objet au second plan. Ce dernier n’est toutefois pas un objet de luxe en raison des matériaux communs qui le composent.

N° d’inventaire : C 1011

Détail 1 :

La pâte (argile) de la céramique est recouverte d’une glaçure, enduit qui vitrifie (durcit) lors de la cuisson et rend ainsi la matière imperméable. Cette protection contribue aussi au décor : l’ajout d’oxydes métalliques (molécules formées de métal et d’oxydes) donne à la glaçure une coloration verte ou brune.

 Détail 2 :

Le musée conserve un autre objet en terre cuite daté de la même période figurant un chevalier. Il s’agit d’un épi de faîtage, c'est-à-dire un élément décoratif couronnant une toiture. L’équivalent des girouettes actuelles !

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