Moyen Âge et Renaissance

Vierge allaitant l’Enfant

Maître des Madones mosanes
Milieu du XIVe siècle

Deux types d’images dominent pour représenter la Vierge à l’Enfant. Figurée en majesté, Marie est d’abord la reine du ciel. À cette iconographie parfois sévère s’ajoute celle de la Vierge de tendresse, pour laquelle le Christ adopte l’attitude d’un bambin. Cette image met en avant la double nature de Jésus : sa nature divine (il est fils de Dieu), et sa nature humaine (il est enfanté par Marie). Le sujet connaît un grand succès aux XIIIe et XIVe siècles. Et pour cause ! Chaque mère peut se retrouver dans l’image de Marie et de son bébé !

La douceur de l’image est accentuée par la délicatesse de son exécution. La blancheur laiteuse du marbre poli est rehaussée de quelques détails dorés (chevelure, revers du manteau), comme on le ferait pour une sculpture en ivoire. La silhouette allongée, légèrement hanchée, l’aspect moelleux des chairs, les drapés souples aux plis en cascade renvoient à la sculpture du second quart du XIVe siècle. Certains détails, comme la forme du visage ou le travail des mains, ont été rapprochés d’autres Vierges attribuées à un sculpteur de la Meuse (Belgique), resté anonyme. Il est joliment surnommé le maître des Madones mosanes…

N° d’inventaire : A 80

Détail :

Le visage de Marie est empreint d’une douceur mélancolique : elle a déjà connaissance des souffrances que son fils devra endurer au moment de la Passion. L’image est certes un instantané de tendresse maternelle, mais sa fonction religieuse reste prégnante.

Vierge allaitant l’Enfant
Vierge allaitant l’Enfant

Deux types d’images dominent pour représenter la Vierge à l’Enfant. Figurée en majesté, Marie est d’abord la reine du ciel. À cette iconographie parfois sévère s’ajoute celle de la Vierge de tendresse, pour laquelle le Christ adopte l’attitude d’un bambin. Cette image met en avant la double nature de Jésus : sa nature divine (il est fils de Dieu), et sa nature humaine (il est enfanté par Marie). Le sujet connaît un grand succès aux XIIIe et XIVe siècles. Et pour cause ! Chaque mère peut se retrouver dans l’image de Marie et de son bébé !

La douceur de l’image est accentuée par la délicatesse de son exécution. La blancheur laiteuse du marbre poli est rehaussée de quelques détails dorés (chevelure, revers du manteau), comme on le ferait pour une sculpture en ivoire. La silhouette allongée, légèrement hanchée, l’aspect moelleux des chairs, les drapés souples aux plis en cascade renvoient à la sculpture du second quart du XIVe siècle. Certains détails, comme la forme du visage ou le travail des mains, ont été rapprochés d’autres Vierges attribuées à un sculpteur de la Meuse (Belgique), resté anonyme. Il est joliment surnommé le maître des Madones mosanes…

N° d’inventaire : A 80

Détail :

Le visage de Marie est empreint d’une douceur mélancolique : elle a déjà connaissance des souffrances que son fils devra endurer au moment de la Passion. L’image est certes un instantané de tendresse maternelle, mais sa fonction religieuse reste prégnante.

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