Peintures XVIe - XXIe siècles

Apelle peignant Campaspe en présence d’Alexandre

Jacques Louis David
1814

Oui mais voilà… le peintre a arrêté de peindre. Il est fasciné, comme saisi par l’éblouissante beauté de son modèle. Le bras ballant, lâchant ses pinceaux, il est incapable de poursuivre son œuvre. En réalité, il est tout simplement en train de tomber amoureux de la bien-aimée de son commanditaire. David a choisi cet instant où la tension dramatique est la plus tangible, ce moment suspendu où l’on sent l’artiste déchiré entre son devoir et cette attirance irrépressible.

L’empereur et la jeune femme semblent dialoguer par gestes : à l’index pointé de l’un, la seconde répond par un mouvement de recul et de pudeur. Au centre, le peintre assis devant sa grande toile vierge est comme absent de cette conversation.

Cet anachronisme entre le récit et le décor s’explique par le goût de l’époque. David, chef de file du courant Néo-Classique puise son sujet dans l’Antiquité, mais il le transpose dans la réalité de son temps pour le rendre plus familier et séduire le public.

Ajoutons pour finir que dans un acte de grande générosité, Alexandre abandonnera sa belle conquête à l’artiste. Sans rancune !

N° d’inventaire P 444

Détail 1 :

Peintre d’histoire amateur de grandes compositions, David sait aussi se faire plus délicat, comme ici dans la nature morte dressée sur la table de l’artiste.

Détail 2 :

Le tableau est resté inachevé à certains endroits (le corps d’Alexandre, le sol sur le côté gauche).

Apelle peignant Campaspe en présence d’Alexandre
Apelle peignant Campaspe en présence d’Alexandre

Oui mais voilà… le peintre a arrêté de peindre. Il est fasciné, comme saisi par l’éblouissante beauté de son modèle. Le bras ballant, lâchant ses pinceaux, il est incapable de poursuivre son œuvre. En réalité, il est tout simplement en train de tomber amoureux de la bien-aimée de son commanditaire. David a choisi cet instant où la tension dramatique est la plus tangible, ce moment suspendu où l’on sent l’artiste déchiré entre son devoir et cette attirance irrépressible.

L’empereur et la jeune femme semblent dialoguer par gestes : à l’index pointé de l’un, la seconde répond par un mouvement de recul et de pudeur. Au centre, le peintre assis devant sa grande toile vierge est comme absent de cette conversation.

Cet anachronisme entre le récit et le décor s’explique par le goût de l’époque. David, chef de file du courant Néo-Classique puise son sujet dans l’Antiquité, mais il le transpose dans la réalité de son temps pour le rendre plus familier et séduire le public.

Ajoutons pour finir que dans un acte de grande générosité, Alexandre abandonnera sa belle conquête à l’artiste. Sans rancune !

N° d’inventaire P 444

Détail 1 :

Peintre d’histoire amateur de grandes compositions, David sait aussi se faire plus délicat, comme ici dans la nature morte dressée sur la table de l’artiste.

Détail 2 :

Le tableau est resté inachevé à certains endroits (le corps d’Alexandre, le sol sur le côté gauche).

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