Peintures XVIe - XXIe siècles

En forêt de Fontainebleau

Constant Troyon
1848

C’est en réalité toute une génération de paysagistes qui en font, dès les années 1830, un terrain d’inspiration à la dimension de leur art : Camille Corot, Charles Daubigny, Théodore Rousseau…  La tradition se poursuivra ensuite avec Alfred Sisley, Claude Monet, Frédéric Bazille, Carolus-Duran, Odilon Redon, Georges Seurat et même Pablo Picasso.

Ici la Nature est grandiose, souveraine. Elle occupe tout le cadre. L’homme, en revanche, paraît bien insignifiant ! Ce ne sont pas ces scieurs de bois représentés en plein effort au premier plan que l’on remarque au premier regard. Ils sont noyés dans une végétation dense, épaisse et presque sauvage.

Le souci de vérité du peintre ne s’exprime pas dans la minutie, mais au contraire dans une touche vive, nerveuse, qui fait bruisser les feuillages et danser la lumière.

En 1848, date à laquelle il présente l’œuvre au Salon officiel, cette manière de peindre déroute les critiques. La juxtaposition de touches de couleurs franches, qui forment une mosaïque dont les contours sont imperceptibles à l’œil, annonce les futures recherches des peintres impressionnistes qui feront, eux aussi, de la lumière une obsession.

Le sujet est donc banal, mais l’artiste est bien un précurseur.

N° d’inventaire : P. 469

En Forêt de Fontainebleau
En forêt de Fontainebleau

C’est en réalité toute une génération de paysagistes qui en font, dès les années 1830, un terrain d’inspiration à la dimension de leur art : Camille Corot, Charles Daubigny, Théodore Rousseau…  La tradition se poursuivra ensuite avec Alfred Sisley, Claude Monet, Frédéric Bazille, Carolus-Duran, Odilon Redon, Georges Seurat et même Pablo Picasso.

Ici la Nature est grandiose, souveraine. Elle occupe tout le cadre. L’homme, en revanche, paraît bien insignifiant ! Ce ne sont pas ces scieurs de bois représentés en plein effort au premier plan que l’on remarque au premier regard. Ils sont noyés dans une végétation dense, épaisse et presque sauvage.

Le souci de vérité du peintre ne s’exprime pas dans la minutie, mais au contraire dans une touche vive, nerveuse, qui fait bruisser les feuillages et danser la lumière.

En 1848, date à laquelle il présente l’œuvre au Salon officiel, cette manière de peindre déroute les critiques. La juxtaposition de touches de couleurs franches, qui forment une mosaïque dont les contours sont imperceptibles à l’œil, annonce les futures recherches des peintres impressionnistes qui feront, eux aussi, de la lumière une obsession.

Le sujet est donc banal, mais l’artiste est bien un précurseur.

N° d’inventaire : P. 469

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