Peintures XVIe - XXIe siècles

Idylle ou Cache-cache

Jean-Baptiste Camille Corot
1859

Dans les années 1850, Corot participe à la révolution du paysage. Il réussit la synthèse entre l’idéal classique et l’observation de la nature. Il est l’un des premiers à peindre des paysages naturels, « sur le motif », c’est-à-dire en plein air. Pour autant, il est bien évident à première vue que ce paysage n’a rien de réaliste puisqu’il met en scène des nymphes inspirées de l’Antiquité. Le thème est directement inspiré des bacchanales, ces fêtes célébrées en l’honneur de Bacchus, dieu romain du vin et de l’ivresse.

Touche légère et vaporeuse, jeux de lumière subtils dans les feuillages ou sur la peau délicate des jeunes filles, le style de Corot semble annoncer l’Impressionnisme. Mais alors qu'une partie des artistes de la deuxième moitié du XIXe siècle s'efforcent de ré-inventer les techniques de la peinture et s’inspirent de sujets du quotidien, Corot préfère inventer un univers onirique, intemporel, détaché de tout contexte. Nus bucoliques, paysages idylliques, nymphes peuplent son univers. Corot est plus proche de la sensibilité symboliste que des Impressionnistes. Il craignait les bouleversements trop radicaux, il a ainsi échappé aux modes.

Lors de la présentation de l’œuvre au Salon de 1859, l’écrivain Alexandre Dumas déclare : « Corot est un poète […] ; seulement il écrit avec un pinceau».

N° d’inventaire P 527

Détail 1 :

La palette de couleurs est volontairement réduite, le bleu du ciel et la teinte rose pâle des corps s'harmonisent avec les nuances de vert et de marron de la végétation.

Détail 2 :

La place occupée par les figures est elle aussi réduite. La présence humaine est anecdotique par rapport à la majesté du paysage.

Idylle ou Cache-cache
Idylle ou Cache-cache

Dans les années 1850, Corot participe à la révolution du paysage. Il réussit la synthèse entre l’idéal classique et l’observation de la nature. Il est l’un des premiers à peindre des paysages naturels, « sur le motif », c’est-à-dire en plein air. Pour autant, il est bien évident à première vue que ce paysage n’a rien de réaliste puisqu’il met en scène des nymphes inspirées de l’Antiquité. Le thème est directement inspiré des bacchanales, ces fêtes célébrées en l’honneur de Bacchus, dieu romain du vin et de l’ivresse.

Touche légère et vaporeuse, jeux de lumière subtils dans les feuillages ou sur la peau délicate des jeunes filles, le style de Corot semble annoncer l’Impressionnisme. Mais alors qu'une partie des artistes de la deuxième moitié du XIXe siècle s'efforcent de ré-inventer les techniques de la peinture et s’inspirent de sujets du quotidien, Corot préfère inventer un univers onirique, intemporel, détaché de tout contexte. Nus bucoliques, paysages idylliques, nymphes peuplent son univers. Corot est plus proche de la sensibilité symboliste que des Impressionnistes. Il craignait les bouleversements trop radicaux, il a ainsi échappé aux modes.

Lors de la présentation de l’œuvre au Salon de 1859, l’écrivain Alexandre Dumas déclare : « Corot est un poète […] ; seulement il écrit avec un pinceau».

N° d’inventaire P 527

Détail 1 :

La palette de couleurs est volontairement réduite, le bleu du ciel et la teinte rose pâle des corps s'harmonisent avec les nuances de vert et de marron de la végétation.

Détail 2 :

La place occupée par les figures est elle aussi réduite. La présence humaine est anecdotique par rapport à la majesté du paysage.

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