Peintures XVIe - XXIe siècles

Les Bulles de savon

Pieter Cornelisz van Slingelandt
4e quart du XVIIe siècle

On retrouve dans le soin apporté à la réalisation de ce tableau une des caractéristiques de la célèbre école de Leyde. On le constate aussi par le choix précis des coloris, notamment les marrons, cuivres et rouges des vêtements, rehaussés par l’éclat des rubans bleus.

Nous assistons à une jolie scène intimiste où, sous l’arcade d’une fenêtre cintrée, des enfants s’amusent. La fillette de gauche joue aux osselets tandis qu’un jeune garçon, assis sur un muret décoré d’un bas-relief, fait des bulles de savon. La fillette à droite nous regarde et le désigne du doigt, peut-être pour nous rappeler la valeur symbolique et moralisatrice des bulles de savon, à savoir l’existence éphémère de l’homme telle celle d’une bulle de savon.
Les billes, la toupie, les osselets, faits à l’époque avec de vrais os, sont d’autres symboles de vanité, qui nous rappellent le côté éphémère du monde de l’enfance et de ses plaisirs terrestres.

N° d’inventaire : P.289

Détail 1 :
Chardin se passionne pour les représentations d’enfants. Ici, un jeune garçon a poussé ses livres sur le côté afin d’observer la rotation de son toton, une sorte de toupie.
(L’Enfant au toton, Jean-Siméon Chardin, Paris, musée du Louvre)

Détail 2 :
Comme Pieter Cornelisz van Slingeland, Frans van Mieris le Vieux est un élève de Gerrit Dou. Peintre de l’école de Leyde, il adopte aussi une technique lisse et précieuse dans cette évocation du caractère fragile de l’existence.
(Un garçon soufflant dans des bulles de savon, Frans van Mieris le Vieux, La Haye, Cabinet royal de peintures Mauritshuis)

Les bulles de savon, réflexion sur la Fragilité humaine
Les Bulles de savon

On retrouve dans le soin apporté à la réalisation de ce tableau une des caractéristiques de la célèbre école de Leyde. On le constate aussi par le choix précis des coloris, notamment les marrons, cuivres et rouges des vêtements, rehaussés par l’éclat des rubans bleus.

Nous assistons à une jolie scène intimiste où, sous l’arcade d’une fenêtre cintrée, des enfants s’amusent. La fillette de gauche joue aux osselets tandis qu’un jeune garçon, assis sur un muret décoré d’un bas-relief, fait des bulles de savon. La fillette à droite nous regarde et le désigne du doigt, peut-être pour nous rappeler la valeur symbolique et moralisatrice des bulles de savon, à savoir l’existence éphémère de l’homme telle celle d’une bulle de savon.
Les billes, la toupie, les osselets, faits à l’époque avec de vrais os, sont d’autres symboles de vanité, qui nous rappellent le côté éphémère du monde de l’enfance et de ses plaisirs terrestres.

N° d’inventaire : P.289

Détail 1 :
Chardin se passionne pour les représentations d’enfants. Ici, un jeune garçon a poussé ses livres sur le côté afin d’observer la rotation de son toton, une sorte de toupie.
(L’Enfant au toton, Jean-Siméon Chardin, Paris, musée du Louvre)

Détail 2 :
Comme Pieter Cornelisz van Slingeland, Frans van Mieris le Vieux est un élève de Gerrit Dou. Peintre de l’école de Leyde, il adopte aussi une technique lisse et précieuse dans cette évocation du caractère fragile de l’existence.
(Un garçon soufflant dans des bulles de savon, Frans van Mieris le Vieux, La Haye, Cabinet royal de peintures Mauritshuis)

Fermer
Les autres Oeuvres de la Collection

Peintures XVIe - XXIe siècles

Afficher toutes les œuvres

Accès aux collections