Peintures XVIe - XXIe siècles

Les Morts vont vite

Ary Scheffer
1830

Nous sommes à la fin de la guerre de sept ans, en 1763. Lénore attend en vain le retour de Wilhelm, son fiancé. Alors qu’elle dépérit de chagrin, voici qu’au creux de la nuit, il apparaît enfin, vêtu d’une cuirasse. Il la fait monter sur son cheval et lui promet de l’épouser avant l’aube. Arrivée au cimetière, Lénore voit les morts sortir de leur tombe. La cuirasse de son bien-aimé n’abritait que son squelette !

Cette chevauchée fantastique des deux amants entre le monde des vivants et celui des morts est peinte par Ary Scheffer dans une veine puissamment romantique. Quasi-monochrome, exécutée dans un camaïeu de teintes brunes, la scène flotte dans un doux clair-obscur qui ne laisse filtrer qu’un faible rayon de lune. La touche est libre et rapide. Le couple en selle sur le cheval lancé à plein galop se fond dans un décor lui aussi fantomatique.

Le nom de Scheffer n’a pas connu la même destinée que celui de Delacroix, son exact contemporain, mais on ne peut lui enlever son rôle de porte-parole de toute une génération, celle qui entendait renverser les codes de l’ère classique et ouvrir la voie à la modernité.

Il s’agit ici d’une esquisse. Scheffer a décliné ce sujet en trois tableaux très similaires. L’un d’entre eux est conservé au musée de la Vie romantique à Paris, créé dans les locaux qui abritaient l’atelier de l’artiste.

N° d’inventaire : P. 468

Les morts vont vite
Les Morts vont vite

Nous sommes à la fin de la guerre de sept ans, en 1763. Lénore attend en vain le retour de Wilhelm, son fiancé. Alors qu’elle dépérit de chagrin, voici qu’au creux de la nuit, il apparaît enfin, vêtu d’une cuirasse. Il la fait monter sur son cheval et lui promet de l’épouser avant l’aube. Arrivée au cimetière, Lénore voit les morts sortir de leur tombe. La cuirasse de son bien-aimé n’abritait que son squelette !

Cette chevauchée fantastique des deux amants entre le monde des vivants et celui des morts est peinte par Ary Scheffer dans une veine puissamment romantique. Quasi-monochrome, exécutée dans un camaïeu de teintes brunes, la scène flotte dans un doux clair-obscur qui ne laisse filtrer qu’un faible rayon de lune. La touche est libre et rapide. Le couple en selle sur le cheval lancé à plein galop se fond dans un décor lui aussi fantomatique.

Le nom de Scheffer n’a pas connu la même destinée que celui de Delacroix, son exact contemporain, mais on ne peut lui enlever son rôle de porte-parole de toute une génération, celle qui entendait renverser les codes de l’ère classique et ouvrir la voie à la modernité.

Il s’agit ici d’une esquisse. Scheffer a décliné ce sujet en trois tableaux très similaires. L’un d’entre eux est conservé au musée de la Vie romantique à Paris, créé dans les locaux qui abritaient l’atelier de l’artiste.

N° d’inventaire : P. 468

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