Peintures XVIe - XXIe siècles

Naissance de Venus

Amaury-Duval
1862

Vénus, déesse de l’Amour, est née, d’après la légende, de l’écume de la mer, près de Cythère en Grèce. Au-delà de la figure mythologique, elle est, pour les peintres académiques comme Amaury-Duval, la parfaite incarnation de l’idéal féminin. Pureté et douceur des coloris, stylisation des lignes et des formes jusqu’à l’extrême, on est très loin de la démarche qu’entreprennent les impressionnistes à la même époque !

Formes voluptueuses, peau diaphane, chevelure sauvage, Amaury-Duval préfère répondre en tous points aux canons de la beauté définis par l’Académie des Beaux-Arts, qui faisait ou défaisait la carrière des artistes. Ici débarrassée de ses attributs mythologiques, comme le coquillage ou les « putti », ces petit angelots dodus qui virevoltent traditionnellement autour de la déesse, c’est tout simplement un très beau corps de femme à l’anatomie parfaite qui s’offre au regard du spectateur. Déhanchement suggestif, regard langoureux qui ressemble à une invitation, ce tableau respire l’érotisme.

Cabanel, Bouguereau, Baudry et Gérôme, contemporains de notre peintre, représentent également Vénus, debout ou alanguie dans les vagues, c’est selon. Mais c’est sans aucun doute le tableau d’Ingres, intitulé "La Source" et conservé au Musée d’Orsay, qui inspira Amaury-Duval. Ces peintres néo-classiques ne se doutaient pas qu’on les qualifierait plus tard de «pompiers » ! Etait-ce parce que les casques gréco-romains rappelaient ceux des soldats du feu ou était-ce simplement parce que leur style était « pompeux » ?

N° d’inventaire : P.506

Naissance de Venus
Naissance de Venus

Vénus, déesse de l’Amour, est née, d’après la légende, de l’écume de la mer, près de Cythère en Grèce. Au-delà de la figure mythologique, elle est, pour les peintres académiques comme Amaury-Duval, la parfaite incarnation de l’idéal féminin. Pureté et douceur des coloris, stylisation des lignes et des formes jusqu’à l’extrême, on est très loin de la démarche qu’entreprennent les impressionnistes à la même époque !

Formes voluptueuses, peau diaphane, chevelure sauvage, Amaury-Duval préfère répondre en tous points aux canons de la beauté définis par l’Académie des Beaux-Arts, qui faisait ou défaisait la carrière des artistes. Ici débarrassée de ses attributs mythologiques, comme le coquillage ou les « putti », ces petit angelots dodus qui virevoltent traditionnellement autour de la déesse, c’est tout simplement un très beau corps de femme à l’anatomie parfaite qui s’offre au regard du spectateur. Déhanchement suggestif, regard langoureux qui ressemble à une invitation, ce tableau respire l’érotisme.

Cabanel, Bouguereau, Baudry et Gérôme, contemporains de notre peintre, représentent également Vénus, debout ou alanguie dans les vagues, c’est selon. Mais c’est sans aucun doute le tableau d’Ingres, intitulé "La Source" et conservé au Musée d’Orsay, qui inspira Amaury-Duval. Ces peintres néo-classiques ne se doutaient pas qu’on les qualifierait plus tard de «pompiers » ! Etait-ce parce que les casques gréco-romains rappelaient ceux des soldats du feu ou était-ce simplement parce que leur style était « pompeux » ?

N° d’inventaire : P.506

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