Peintures XVIe - XXIe siècles

Portrait de Louis-Désiré Blanquart-Evrard

Victor-Louis Mottez
1859

En 1846, il met au point un procédé d’impression photographique sur papier. Grâce à cette méthode, le temps de développement des négatifs est accéléré et surtout les images peuvent être reproduites à l’infini. Désireux d’appliquer ses travaux de recherche à grande échelle, il fonde en 1851 une imprimerie photographique à Loos-les-Lille. Il publie plusieurs photographies d’œuvres d’art dont celles de son ami Mottez. 

Mottez est l’un des disciples les plus doués d’un autre peintre : Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867). Ce portrait, c’est un peu sa propre version du célèbre Monsieur Bertin (Paris, musée du Louvre). Ardent défenseur de la manière classique face aux assauts de la peinture romantique, Ingres est admiratif du talent de son élève. Il constate avec satisfaction qu’il a intégré sa leçon. Le dessin est précis, le mode de représentation est d’une grande sobriété, comme pour mieux faire ressortir l’intense vérité psychologique. Lorsque Mottez présente ce portrait au Salon de 1859, il rapporte avec fierté les mots de son mentor : "Le Père Ingres m’a dit que c’était maître d’un coin à l’autre".

N° d’inventaire : P. 1612

Portrait de Louis-Désiré Blanquart-Evrard
Portrait de Louis-Désiré Blanquart-Evrard

En 1846, il met au point un procédé d’impression photographique sur papier. Grâce à cette méthode, le temps de développement des négatifs est accéléré et surtout les images peuvent être reproduites à l’infini. Désireux d’appliquer ses travaux de recherche à grande échelle, il fonde en 1851 une imprimerie photographique à Loos-les-Lille. Il publie plusieurs photographies d’œuvres d’art dont celles de son ami Mottez. 

Mottez est l’un des disciples les plus doués d’un autre peintre : Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867). Ce portrait, c’est un peu sa propre version du célèbre Monsieur Bertin (Paris, musée du Louvre). Ardent défenseur de la manière classique face aux assauts de la peinture romantique, Ingres est admiratif du talent de son élève. Il constate avec satisfaction qu’il a intégré sa leçon. Le dessin est précis, le mode de représentation est d’une grande sobriété, comme pour mieux faire ressortir l’intense vérité psychologique. Lorsque Mottez présente ce portrait au Salon de 1859, il rapporte avec fierté les mots de son mentor : "Le Père Ingres m’a dit que c’était maître d’un coin à l’autre".

N° d’inventaire : P. 1612

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