Peintures XVIe - XXIe siècles

Vanité

Alfred Agache
1885

Que voit-on ? Une jeune femme fière, le regard froid, est assise au centre du tableau. Des objets sont déposés à ses pieds. Vêtue simplement, elle tient une mystérieuse sphère d’or dans sa main. Ce portrait est en fait une Vanité. Alfred Agache a souvent représenté ce type d’allégorie sous les traits d’une jeune femme vêtue de noir. Ici, la sphère représente le cycle du temps, éternel et immuable.

Mais qu’en est-il des autres indices laissés par l’artiste pour le représenter ? Tout d’abord, le châle rose porté par la jeune femme pourrait être une référence à sa famille, qui a fait fortune dans le textile. C’est à la suite d’un voyage à travers l’Inde, l’Egypte et le Japon qu’Alfred Agache rompt avec son destin tout tracé et se tourne définitivement vers une carrière artistique. À propos du Japon, avez-vous remarqué les bambous à gauche de la toile ? Et ce livre, en bas à droite… Serait-ce celui que son ami écrivain Auguste Angellier a dédicacé en son honneur ?

Autant de petits détails qui l’auront peut-être aidé à décrocher la médaille d’or à la World’s Columbian Exposition de 1893 à Chicago, où il avait envoyé deux de ses tableaux, dont celui-ci. Attaché à sa terre d’origine, il est nommé l’année suivante conservateur général des musées de Lille. Aujourd’hui, le musée conserve neuf œuvres d’Alfred Agache, dont sept toiles.

N° d’inventaire : P. 1670

Vanité
Vanité

Que voit-on ? Une jeune femme fière, le regard froid, est assise au centre du tableau. Des objets sont déposés à ses pieds. Vêtue simplement, elle tient une mystérieuse sphère d’or dans sa main. Ce portrait est en fait une Vanité. Alfred Agache a souvent représenté ce type d’allégorie sous les traits d’une jeune femme vêtue de noir. Ici, la sphère représente le cycle du temps, éternel et immuable.

Mais qu’en est-il des autres indices laissés par l’artiste pour le représenter ? Tout d’abord, le châle rose porté par la jeune femme pourrait être une référence à sa famille, qui a fait fortune dans le textile. C’est à la suite d’un voyage à travers l’Inde, l’Egypte et le Japon qu’Alfred Agache rompt avec son destin tout tracé et se tourne définitivement vers une carrière artistique. À propos du Japon, avez-vous remarqué les bambous à gauche de la toile ? Et ce livre, en bas à droite… Serait-ce celui que son ami écrivain Auguste Angellier a dédicacé en son honneur ?

Autant de petits détails qui l’auront peut-être aidé à décrocher la médaille d’or à la World’s Columbian Exposition de 1893 à Chicago, où il avait envoyé deux de ses tableaux, dont celui-ci. Attaché à sa terre d’origine, il est nommé l’année suivante conservateur général des musées de Lille. Aujourd’hui, le musée conserve neuf œuvres d’Alfred Agache, dont sept toiles.

N° d’inventaire : P. 1670

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