Peintures XVIe - XXIe siècles

Vieille femme se chauffant les mains

Jean-François de Troy
XVIIIe siècle

 Le tableau est à part dans l’œuvre de Jean-François de Troy, plus connu pour ses tableaux d’histoire, ses scènes mythologiques - prétexte à peindre des nus féminins ! - ou ses grands décors pour les appartements royaux.

Dans ce portrait atypique, une vieille femme est assise près d’une cheminée et se réchauffe les mains avant d’entamer son repas. La main gauche est tendue vers l’âtre de la cheminée, la droite tient un morceau de pain. Perdue dans un épais vêtement agrémenté de fourrure, esquissant un semblant de sourire de contentement, la veille femme ne remarque pas le peintre. Elle est absorbée par ses pensées.

Le décor est dépouillé, quasi-inexistant et à peine esquissé par l’artiste. La table est dessinée par trois traits de lumière qui soulignent la nappe dont elle est recouverte. Point de flammes, et pourtant une douce impression de chaleur enveloppe la scène. Le tableau est exécuté dans un camaïeu de tons bruns, tirant pour certains vers le rouge ou l’orangé, comme pour diffuser la chaleur du feu dans la toile.

L’instant est comme suspendu. Avec très peu de moyens, le peintre a réussi à capturer une scène banale dans toute sa vérité, celle du quotidien d’une vieille femme qui se contente d’une vie simple.

L’hommage à Rembrandt et à la peinture hollandaise est incontestable.

N° d’inventaire : P. 336

Vieille femme se chauffant les mains
Vieille femme se chauffant les mains

 Le tableau est à part dans l’œuvre de Jean-François de Troy, plus connu pour ses tableaux d’histoire, ses scènes mythologiques - prétexte à peindre des nus féminins ! - ou ses grands décors pour les appartements royaux.

Dans ce portrait atypique, une vieille femme est assise près d’une cheminée et se réchauffe les mains avant d’entamer son repas. La main gauche est tendue vers l’âtre de la cheminée, la droite tient un morceau de pain. Perdue dans un épais vêtement agrémenté de fourrure, esquissant un semblant de sourire de contentement, la veille femme ne remarque pas le peintre. Elle est absorbée par ses pensées.

Le décor est dépouillé, quasi-inexistant et à peine esquissé par l’artiste. La table est dessinée par trois traits de lumière qui soulignent la nappe dont elle est recouverte. Point de flammes, et pourtant une douce impression de chaleur enveloppe la scène. Le tableau est exécuté dans un camaïeu de tons bruns, tirant pour certains vers le rouge ou l’orangé, comme pour diffuser la chaleur du feu dans la toile.

L’instant est comme suspendu. Avec très peu de moyens, le peintre a réussi à capturer une scène banale dans toute sa vérité, celle du quotidien d’une vieille femme qui se contente d’une vie simple.

L’hommage à Rembrandt et à la peinture hollandaise est incontestable.

N° d’inventaire : P. 336

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