Préhistoire et Antiquité

Vases canopes

Basse Époque

Comme les trois mousquetaires, les vases canopes ne sont pas trois mais quatre pour les quatre organes qui sont enlevés au moment de la momification : les poumons, l’estomac, les intestins et le foie. Pour veiller à leur bonne conservation et à leur bon fonctionnement dans l’Au-Delà, ils sont eux-mêmes momifiés et enfermés dans des petits vases spécifiques.

Chacun d’entre eux, placé auprès du défunt, est mis sous la protection des fils d’Horus, qui veillent aux fonctions vitales du défunt et à leur réunification après la mort. Pour reconnaître chacune des divinités, les Égyptiens les ont dotés d’une morphologie différente : il y a Hapy le babouin, Douamoutef le chien, Qebehsenouf le faucon et Amset à tête d’homme. Grâce aux fils d’Horus, la momie retrouve son intégrité et tous les éléments qui la constituent. En véritables mousquetaires, ils la protègent et assurent au défunt une vie dans l’Au-Delà.

Mais, comme souvent en Égypte, il faut se méfier des apparences. Au cours du 1er millénaire, les méthodes d’embaumement deviennent plus simples et plus rapides pour permettre au plus grand nombre de s’offrir une momie. Les viscères ne sont plus systématiquement enlevés et, quand ils le sont, ils sont replacés dans le corps après avoir été momifiés. Pourtant, des vases canopes sont toujours placés auprès du défunt et ils ont toujours pour mission de veiller à l’intégrité du corps. Leur présence devient avant tout symbolique au point que le vase et le bouchon ne forment qu’une seule et même sculpture sans possibilité d’ouverture.

N° d’inventaire : Ant 2796, ME 404, ME 405

Vases canopes à tête de faucon, de chien et de babouin
Vases canopes

Comme les trois mousquetaires, les vases canopes ne sont pas trois mais quatre pour les quatre organes qui sont enlevés au moment de la momification : les poumons, l’estomac, les intestins et le foie. Pour veiller à leur bonne conservation et à leur bon fonctionnement dans l’Au-Delà, ils sont eux-mêmes momifiés et enfermés dans des petits vases spécifiques.

Chacun d’entre eux, placé auprès du défunt, est mis sous la protection des fils d’Horus, qui veillent aux fonctions vitales du défunt et à leur réunification après la mort. Pour reconnaître chacune des divinités, les Égyptiens les ont dotés d’une morphologie différente : il y a Hapy le babouin, Douamoutef le chien, Qebehsenouf le faucon et Amset à tête d’homme. Grâce aux fils d’Horus, la momie retrouve son intégrité et tous les éléments qui la constituent. En véritables mousquetaires, ils la protègent et assurent au défunt une vie dans l’Au-Delà.

Mais, comme souvent en Égypte, il faut se méfier des apparences. Au cours du 1er millénaire, les méthodes d’embaumement deviennent plus simples et plus rapides pour permettre au plus grand nombre de s’offrir une momie. Les viscères ne sont plus systématiquement enlevés et, quand ils le sont, ils sont replacés dans le corps après avoir été momifiés. Pourtant, des vases canopes sont toujours placés auprès du défunt et ils ont toujours pour mission de veiller à l’intégrité du corps. Leur présence devient avant tout symbolique au point que le vase et le bouchon ne forment qu’une seule et même sculpture sans possibilité d’ouverture.

N° d’inventaire : Ant 2796, ME 404, ME 405

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