Médailles et Médaillons

Prise de Lille en octobre 1708

Caspar Gottlieb Lauffer
1708

Le symbole de Babel est utilisé ici pour décrire le grand désordre qui régnait chez les Français lors du siège et de la prise de la ville en 1708 par les Autrichiens. La ville étant tombée, le duc de Boufflers, maréchal de France, et sa garnison de 4500 hommes, se retranchent le 25 octobre 1708 dans la citadelle de Lille, et soutiennent héroïquement une position vouée à l'échec. D'après le général des armées du Saint-Empire, le prince Eugène de Savoie lui-même, le duc ne s'est rendu qu'à la demande de Louis XIV.

Au droit, le graveur représente l'immense tour et son chantier avec ses installations et ses ouvriers. Tandis que les fourneaux tournent à plein régime, des hommes se battent, des tables sont renversées, les mouvements semblent inutiles et désordonnés, illustrant ainsi l’épisode biblique. Elle est résumée dans la légende tirée du livre XI,7 de la Genèse, et peut être ainsi traduite du latin : « Confondons leurs langages, que chacun ne puisse entendre son voisin ». L’exergue dit : « Lille, assiégée par le prince Eugène le 22 août, s'est rendue le 23 octobre 1708 ».

Au revers, une vue de la ville dans ses remparts, sous le bombardement des assiégeants. Le ciel porte à la fois le soleil, symbole de Louis XIV, et la lune. La légende, tirée du livre X,12 de Josué dit en latin : « Soleil, arrête-toi sur Gébéon, et toi, Lune, sur la vallée d'Ajalon ». En exergue : « Le château de Lille assiégé le 27 octobre, s'est rendu le 8 Décembre ».

La tranche de la médaille porte une devise en relief, également en latin : « Les forces réunies peuvent beaucoup ».

N° d’inventaire : MD 1609

Détail :

La citadelle de Lille édifiée par Vauban, monument militaire considérable à l'époque, est indiquée juste sous la lune. 

Prise de Lille en octobre 1708 par Eugène de Savoie, reddition de la citadelle en décembre
Prise de Lille en octobre 1708

Le symbole de Babel est utilisé ici pour décrire le grand désordre qui régnait chez les Français lors du siège et de la prise de la ville en 1708 par les Autrichiens. La ville étant tombée, le duc de Boufflers, maréchal de France, et sa garnison de 4500 hommes, se retranchent le 25 octobre 1708 dans la citadelle de Lille, et soutiennent héroïquement une position vouée à l'échec. D'après le général des armées du Saint-Empire, le prince Eugène de Savoie lui-même, le duc ne s'est rendu qu'à la demande de Louis XIV.

Au droit, le graveur représente l'immense tour et son chantier avec ses installations et ses ouvriers. Tandis que les fourneaux tournent à plein régime, des hommes se battent, des tables sont renversées, les mouvements semblent inutiles et désordonnés, illustrant ainsi l’épisode biblique. Elle est résumée dans la légende tirée du livre XI,7 de la Genèse, et peut être ainsi traduite du latin : « Confondons leurs langages, que chacun ne puisse entendre son voisin ». L’exergue dit : « Lille, assiégée par le prince Eugène le 22 août, s'est rendue le 23 octobre 1708 ».

Au revers, une vue de la ville dans ses remparts, sous le bombardement des assiégeants. Le ciel porte à la fois le soleil, symbole de Louis XIV, et la lune. La légende, tirée du livre X,12 de Josué dit en latin : « Soleil, arrête-toi sur Gébéon, et toi, Lune, sur la vallée d'Ajalon ». En exergue : « Le château de Lille assiégé le 27 octobre, s'est rendu le 8 Décembre ».

La tranche de la médaille porte une devise en relief, également en latin : « Les forces réunies peuvent beaucoup ».

N° d’inventaire : MD 1609

Détail :

La citadelle de Lille édifiée par Vauban, monument militaire considérable à l'époque, est indiquée juste sous la lune. 

Fermer
Les autres Oeuvres de la Collection

Médailles et Médaillons

Afficher toutes les œuvres

Accès aux collections