La composition pyramidale où culmine le visage du Christ irradié d’une lumière divine est remarquable. De chaque côté, les deux disciples se contorsionnent, fascinés par ce halo de lumière et la révélation de l’identité du Christ. Le regard de celui-ci est dirigé vers trois flammes suspendues, symbolisant la Sainte Trinité. Derrière lui, les tentures animées de mouvements convulsifs accentuent le caractère théâtral de la scène. Les mouvements des corps, l’expression des visages et la violente luminosité contribuent à créer une forte puissance dramatique et émotionnelle.
On y retrouve aussi les grands principes de la peinture baroque. Cependant, la palette aux demi-teintes raffinées de roses et de bleus, la présence à l’arrière-plan de deux personnages secondaires à la scène, la grâce et la légèreté de certains visages, sont révélateurs de la peinture en France au début du XVIIIe siècle.
Ce repas pris entre le Christ et les pèlerins d’Emmaüs évoque celui de la Cène, qui fut notamment décrite par l’artiste Léonard de Vinci. Ce dernier repas, que Jésus partagea avec ses apôtres avant sa Crucifixion, fut le moment où il institua le sacrement de l’Eucharistie.
Illustration :
La Cène, Léonard de Vinci, Église Santa Maria delle Grazie, Milan, Italie
La composition pyramidale où culmine le visage du Christ irradié d’une lumière divine est remarquable. De chaque côté, les deux disciples se contorsionnent, fascinés par ce halo de lumière et la révélation de l’identité du Christ. Le regard de celui-ci est dirigé vers trois flammes suspendues, symbolisant la Sainte Trinité. Derrière lui, les tentures animées de mouvements convulsifs accentuent le caractère théâtral de la scène. Les mouvements des corps, l’expression des visages et la violente luminosité contribuent à créer une forte puissance dramatique et émotionnelle.
On y retrouve aussi les grands principes de la peinture baroque. Cependant, la palette aux demi-teintes raffinées de roses et de bleus, la présence à l’arrière-plan de deux personnages secondaires à la scène, la grâce et la légèreté de certains visages, sont révélateurs de la peinture en France au début du XVIIIe siècle.
Ce repas pris entre le Christ et les pèlerins d’Emmaüs évoque celui de la Cène, qui fut notamment décrite par l’artiste Léonard de Vinci. Ce dernier repas, que Jésus partagea avec ses apôtres avant sa Crucifixion, fut le moment où il institua le sacrement de l’Eucharistie.
Illustration :
La Cène, Léonard de Vinci, Église Santa Maria delle Grazie, Milan, Italie
