L’artiste donne ainsi une qualité universelle et intemporelle à son modèle, dont le visage est volontairement plongé dans la pénombre, pour lui conserver une part de mystère. Que fait-elle ? À quoi pense-t-elle ? Si on y regarde de plus près, on remarque un couple de papillons qui virevoltent sur le coté gauche. Elle les observe, immobile. Son profil, finement modelé par la lumière tamisée, se détache du fond neutre, récurrent chez Agache, auquel seul le parapet au premier plan vient donner une certaine matérialité.
Le bouquet de fleurs est en soi une prouesse. L’artiste a agencé de manière subtile les rouge, les rose et le fuchsia des fleurs, qui se marient parfaitement avec la couleur pâle de la jupe. L’étole noire qui recouvre les épaules souligne le port de tête de la jeune fille.
L'œuvre tient plus de l’allégorie que du véritable portrait. Elle est à rapprocher du courant symboliste, un mouvement artistique de la fin du 19e siècle qui se caractérise par un attrait pour la spiritualité, l’imagination et le rêve. Les artistes symbolistes privilégient l’expression des états d’âme à la peinture de la réalité.
Le saviez-vous ? Alfred Agache fut aussi le conservateur des musées de Lille pendant deux ans, de 1894 jusqu’à la fin de l’année 1895. À l’époque, il n’était pas rare de faire appel à un peintre pour gérer une collection.
Aujourd’hui, le musée conserve neuf œuvres d’Alfred Agache, dont sept toiles.
Inv. P 1619
L’artiste donne ainsi une qualité universelle et intemporelle à son modèle, dont le visage est volontairement plongé dans la pénombre, pour lui conserver une part de mystère. Que fait-elle ? À quoi pense-t-elle ? Si on y regarde de plus près, on remarque un couple de papillons qui virevoltent sur le coté gauche. Elle les observe, immobile. Son profil, finement modelé par la lumière tamisée, se détache du fond neutre, récurrent chez Agache, auquel seul le parapet au premier plan vient donner une certaine matérialité.
Le bouquet de fleurs est en soi une prouesse. L’artiste a agencé de manière subtile les rouge, les rose et le fuchsia des fleurs, qui se marient parfaitement avec la couleur pâle de la jupe. L’étole noire qui recouvre les épaules souligne le port de tête de la jeune fille.
L'œuvre tient plus de l’allégorie que du véritable portrait. Elle est à rapprocher du courant symboliste, un mouvement artistique de la fin du 19e siècle qui se caractérise par un attrait pour la spiritualité, l’imagination et le rêve. Les artistes symbolistes privilégient l’expression des états d’âme à la peinture de la réalité.
Le saviez-vous ? Alfred Agache fut aussi le conservateur des musées de Lille pendant deux ans, de 1894 jusqu’à la fin de l’année 1895. À l’époque, il n’était pas rare de faire appel à un peintre pour gérer une collection.
Aujourd’hui, le musée conserve neuf œuvres d’Alfred Agache, dont sept toiles.
Inv. P 1619
