Peintures XVIe - XXIe siècles

Portrait de Jean-Baptiste Forest

Nicolas de Largillierre
1704

Jean-Baptiste Forest était un peintre extravagant dont l’œuvre est aujourd’hui tombé dans l’oubli. C’était pourtant un personnage. La pose est peu académique et le costume original : une houppelande et un bonnet. Attitude fière, regard oblique comme distrait par un élément extérieur, il se dégage de ce portrait une certaine décontraction, un sentiment de liberté que l’artiste s’autorise en raison de sa familiarité avec le modèle.

Le fond est à peine brossé. Les tonalités brunes et dorées rappellent l’admiration que vouait Largillierre à Rubens et surtout à Rembrandt. Le rouge chaud du velours et l’or du gilet se déclinent en une glorieuse symphonie de couleurs. L’air à la fois jovial et gentiment ironique, la profondeur psychologique du personnage est parfaitement cernée. Il s’agit là d’une des plus admirables toiles connues de l’artiste.

Accrochée non loin de Jean-Baptiste Forest, dans la même galerie, se trouve une autre œuvre du même artiste : le Portrait de Marguerite-Elisabeth de Largillierre (1701-1756). Ce tableau bénéficie d’un pedigree exceptionnel puisqu’il a toujours été conservé dans la famille de l’artiste. La jeune femme pose avec élégance, vêtue de brocart, de velours et de dentelles, la chevelure poudrée, parée de pierres précieuses et de perles.

Au réalisme à la flamande et à la jovialité du premier portrait répond l’élégance raffinée et la pudeur du second. À vingt-deux années d’écart, ils attestent du même talent.

N°s d’inventaire : P 328 et 2010.4.1

Détail 1 :

Le visage coloré de Jean-Baptiste Forest répond à la gamme de rouges et de tons cuivrés du costume, créant une unité plastique.

Détail 2 :

"Portrait de Marguerite-Elisabeth de Largillierre", 1726. Les fleurs d’oranger piquées dans la coiffure de la jeune fille, les œillets blancs et rouges montés en broche évoquent l’amour sincère et la pureté des sentiments.

Portrait de Jean-Baptiste Forest
Portrait de Jean-Baptiste Forest

Jean-Baptiste Forest était un peintre extravagant dont l’œuvre est aujourd’hui tombé dans l’oubli. C’était pourtant un personnage. La pose est peu académique et le costume original : une houppelande et un bonnet. Attitude fière, regard oblique comme distrait par un élément extérieur, il se dégage de ce portrait une certaine décontraction, un sentiment de liberté que l’artiste s’autorise en raison de sa familiarité avec le modèle.

Le fond est à peine brossé. Les tonalités brunes et dorées rappellent l’admiration que vouait Largillierre à Rubens et surtout à Rembrandt. Le rouge chaud du velours et l’or du gilet se déclinent en une glorieuse symphonie de couleurs. L’air à la fois jovial et gentiment ironique, la profondeur psychologique du personnage est parfaitement cernée. Il s’agit là d’une des plus admirables toiles connues de l’artiste.

Accrochée non loin de Jean-Baptiste Forest, dans la même galerie, se trouve une autre œuvre du même artiste : le Portrait de Marguerite-Elisabeth de Largillierre (1701-1756). Ce tableau bénéficie d’un pedigree exceptionnel puisqu’il a toujours été conservé dans la famille de l’artiste. La jeune femme pose avec élégance, vêtue de brocart, de velours et de dentelles, la chevelure poudrée, parée de pierres précieuses et de perles.

Au réalisme à la flamande et à la jovialité du premier portrait répond l’élégance raffinée et la pudeur du second. À vingt-deux années d’écart, ils attestent du même talent.

N°s d’inventaire : P 328 et 2010.4.1

Détail 1 :

Le visage coloré de Jean-Baptiste Forest répond à la gamme de rouges et de tons cuivrés du costume, créant une unité plastique.

Détail 2 :

"Portrait de Marguerite-Elisabeth de Largillierre", 1726. Les fleurs d’oranger piquées dans la coiffure de la jeune fille, les œillets blancs et rouges montés en broche évoquent l’amour sincère et la pureté des sentiments.

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