Sculptures XIXe-XXe siècles

La France

Pierre-Jean David d’Angers
Vers 1822

1817 : une souscription publique est lancée afin de récolter de l’argent pour la réalisation du tombeau du général Bonchamps, commandant des troupes vendéennes. Celui-ci est mort en 1793, au cours de la bataille de Cholet, qui a opposé les troupes vendéennes – royalistes – et les troupes républicaines. Largement battus, les vendéens décidèrent de se venger en massacrant 5000 prisonniers républicains gardés à l’abbaye Saint-Florent-le-Vieil. Mais à la dernière minute, le général Bonchamps, gravement blessé lors de la bataille, ordonna la grâce des prisonniers. Ce sera sa dernière volonté, un acte de charité, juste avant de rendre l’âme…

 

Le jeune David d’Angers, pourtant issu d’une famille républicaine, décide de participer au projet et propose de sculpter le tombeau. Il a pour cela une bonne raison ; son père faisait partie des 5000 prisonniers sauvés par Bonchamps.

 

Le tombeau, aujourd’hui en place dans l’abbaye Saint-Florent-le-Vieil, est fait en marbre. Pour le concevoir, David d’Angers a réalisé plusieurs modèles en plâtre, dont celui du musée de Lille. Destiné à être placé sur la base du tombeau, il s’agit d’un bas-relief. Il représente une femme qui essuie ses larmes avec son voile. C’est une allégorie ; elle représente la France, éplorée d’avoir un perdu un héros…

N° d’inventaire : Sc. 77

Lien externe : le tombeau de Bauchamps

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1817 : une souscription publique est lancée afin de récolter de l’argent pour la réalisation du tombeau du général Bonchamps, commandant des troupes vendéennes. Celui-ci est mort en 1793, au cours de la bataille de Cholet, qui a opposé les troupes vendéennes – royalistes – et les troupes républicaines. Largement battus, les vendéens décidèrent de se venger en massacrant 5000 prisonniers républicains gardés à l’abbaye Saint-Florent-le-Vieil. Mais à la dernière minute, le général Bonchamps, gravement blessé lors de la bataille, ordonna la grâce des prisonniers. Ce sera sa dernière volonté, un acte de charité, juste avant de rendre l’âme…

 

Le jeune David d’Angers, pourtant issu d’une famille républicaine, décide de participer au projet et propose de sculpter le tombeau. Il a pour cela une bonne raison ; son père faisait partie des 5000 prisonniers sauvés par Bonchamps.

 

Le tombeau, aujourd’hui en place dans l’abbaye Saint-Florent-le-Vieil, est fait en marbre. Pour le concevoir, David d’Angers a réalisé plusieurs modèles en plâtre, dont celui du musée de Lille. Destiné à être placé sur la base du tombeau, il s’agit d’un bas-relief. Il représente une femme qui essuie ses larmes avec son voile. C’est une allégorie ; elle représente la France, éplorée d’avoir un perdu un héros…

N° d’inventaire : Sc. 77

Lien externe : le tombeau de Bauchamps

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