Dans ses jeunes années, Camille Claudel se passionne pour le portrait sculpté. Elle s’exerce en prenant pour modèles les membres de sa famille. Son frère Paul, le plus jeune de la fratrie, et qui deviendra un auteur et poète célèbre, mais aussi sa sœur cadette, Louise, épouse de Ferdinand de Massary, un magistrat.
Le port de tête altier, le regard déterminé, Camille nous montre le caractère impétueux de sa sœur. La terre cuite lui permet de jouer sur les effets de texture. La douceur et la rondeur des joues contrastent avec le travail fouillé de la chevelure. Camille héroïse cette sœur qui pourtant mena une vie rangée d’épouse et de mère de famille.
Elle héroïse aussi le buste de Giganti. Cette sculpture a autrefois été appelée Tête de brigand. Et pour cause ! Àregarder ce visage, on devine que cet homme est malicieux. Il nous regarde même de haut ! Le modèle, dont on n’a pas gardé le nom complet, mais qui reste reconnaissable à son nez épaté et à sa bouche large, a d’abord travaillé avec Rodin. Tout ce que l’on sait de lui est qu’il était d’origine napolitaine.
Bien que les modèles soient diamétralement opposés, Camille Claudel arrive à donner à chacun un modelé puissant et un regard aussi expressif qu’intrépide.
N° d’inventaire : Sc. 80 et Sc. 15
Dans ses jeunes années, Camille Claudel se passionne pour le portrait sculpté. Elle s’exerce en prenant pour modèles les membres de sa famille. Son frère Paul, le plus jeune de la fratrie, et qui deviendra un auteur et poète célèbre, mais aussi sa sœur cadette, Louise, épouse de Ferdinand de Massary, un magistrat.
Le port de tête altier, le regard déterminé, Camille nous montre le caractère impétueux de sa sœur. La terre cuite lui permet de jouer sur les effets de texture. La douceur et la rondeur des joues contrastent avec le travail fouillé de la chevelure. Camille héroïse cette sœur qui pourtant mena une vie rangée d’épouse et de mère de famille.
Elle héroïse aussi le buste de Giganti. Cette sculpture a autrefois été appelée Tête de brigand. Et pour cause ! Àregarder ce visage, on devine que cet homme est malicieux. Il nous regarde même de haut ! Le modèle, dont on n’a pas gardé le nom complet, mais qui reste reconnaissable à son nez épaté et à sa bouche large, a d’abord travaillé avec Rodin. Tout ce que l’on sait de lui est qu’il était d’origine napolitaine.
Bien que les modèles soient diamétralement opposés, Camille Claudel arrive à donner à chacun un modelé puissant et un regard aussi expressif qu’intrépide.
N° d’inventaire : Sc. 80 et Sc. 15
