Cette sculpture réalisée en plâtre a été conçue par Ernest Hiolle au moment de son séjour à la villa Médicis. Elle représente un jeune garçon, Narcisse, dont l’histoire est racontée dans le troisième livre des « Métamorphoses », d’Ovide.
Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, un devin prédit à la famille de Narcisse qu’il vivra une longue vie s’il ne voit jamais son reflet. Sa famille cache alors tous les miroirs de la maison. Devenu adolescent, Narcisse devient un garçon arrogant et fier, dédaignant les nombreux prétendants amoureux de lui.
Un jour qu’il chasse dans la forêt, Narcisse s’approche d’une source. Il se penche au-dessus de l’eau et aperçoit un jeune homme splendide, dont il tombe amoureux instantanément. Il s’agit en fait de son reflet. Narcisse tente de le saisir, de l’embrasser, mais n’y parvenant pas, il dépérit et finit par mourir d’amour. Le poème se termine avec la disparition du corps de Narcisse et l’apparition à sa place d’une fleur à cœur jaune et pétales blancs ; la narcisse.
Hiolle représente le jeune homme au bord de l’eau, contemplant son reflet. De sa main droite, il caresse la surface, comme pour effleurer la joue de son amant. Le corps est alangui, la pose gracieuse. Le visage de Narcisse est celui d’un éphèbe sans défaut. Un seul détail laisse entrevoir le sort funeste du jeune homme ; les quelques narcisses disposées dans sa chevelure...
N° d’inventaire : Sc. 273
Détail : photo des narcisses
Cette sculpture réalisée en plâtre a été conçue par Ernest Hiolle au moment de son séjour à la villa Médicis. Elle représente un jeune garçon, Narcisse, dont l’histoire est racontée dans le troisième livre des « Métamorphoses », d’Ovide.
Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, un devin prédit à la famille de Narcisse qu’il vivra une longue vie s’il ne voit jamais son reflet. Sa famille cache alors tous les miroirs de la maison. Devenu adolescent, Narcisse devient un garçon arrogant et fier, dédaignant les nombreux prétendants amoureux de lui.
Un jour qu’il chasse dans la forêt, Narcisse s’approche d’une source. Il se penche au-dessus de l’eau et aperçoit un jeune homme splendide, dont il tombe amoureux instantanément. Il s’agit en fait de son reflet. Narcisse tente de le saisir, de l’embrasser, mais n’y parvenant pas, il dépérit et finit par mourir d’amour. Le poème se termine avec la disparition du corps de Narcisse et l’apparition à sa place d’une fleur à cœur jaune et pétales blancs ; la narcisse.
Hiolle représente le jeune homme au bord de l’eau, contemplant son reflet. De sa main droite, il caresse la surface, comme pour effleurer la joue de son amant. Le corps est alangui, la pose gracieuse. Le visage de Narcisse est celui d’un éphèbe sans défaut. Un seul détail laisse entrevoir le sort funeste du jeune homme ; les quelques narcisses disposées dans sa chevelure...
N° d’inventaire : Sc. 273
Détail : photo des narcisses
