Cette galerie met en scène la révolution impressionniste qui s'opéra dans la deuxième moitié du 19e siècle. En effet, face à l'essor de la photogrpahie, les peintres de cette époque choisissent de ne pas imiter le réel mais au contraire d'explorer les champs de l'impression et de la subjectivité.
Dans le sillage des premiers peintres de plein air que l'on nommera un peu plus tard impressionnistes (Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley...), les artistes éclaircissent leur palette, captent la lumière naturelle et s'orientent vers des sujets modernes, avec une prédilection pour le paysage. Le genre du portrait est aussi renouvelé, dans une société en pleine mutation dans laquelle émerge une nouvelle bourgeoisie.
À leur suite, des peintres dits postimpressionnistes comme Georges Seurat, innovent encore en juxtaposant de petites touches de couleur pure. Les Nabis, tels Edouard Vuillard ou Pierre Bonnard, s'inspirent quant à eux d'estampes japonaises, pour créer des tableaux à forte dimension décorative. Emile Bernard invente le cloisonnisme en 1887 à Pont-Aven, en usant de surfaces colorées en aplats, qu'il délimite par des cernes noirs.
L’aménagement rend hommage aux femmes artistes comme Berthe Morisot et fait aussi dialoguer des artistes qui ont travaillé ensemble en les disposant côte à côte. Ainsi, des tableaux d’Eugène Carrière ont été installés proches des statues de Rodin, symbolisant la relation entre les deux artistes.
C'est grâce à la générosité de Maurice Masson et de sa fille Denise Masson, entre 1949 et 1976, qu'un ensemble exceptionnel d'œuvres de cette galerie a intégré les collections du Palais des Beaux-Arts.
1er étage - accès inclus au billet d'entrée pour les collections permanentes