Une aiguière est un vase à eau, pourvu d’un bec qui permet de verser le liquide. On en retrouve des exemplaires datant de plusieurs milliers d’années en fouille archéologique ! Ceci s’explique puisque les premières civilisations ont assimilé le lavement des mains à une purification. D’ailleurs, dans certaines religions, on se lave encore les mains avant la prière.
Ce type d’objet sert aussi à se laver avant ou après le repas. Mais dès lors que l’on commence à manger avec des couverts, les mains se salissent moins et l’aiguière n’est plus qu’un objet décoratif, comme c’est le cas ici.
Le décor se compose de frises de palmettes, de lambrequins et d’éléments végétaux. La faïence est décorée de bleu et de blanc, à la manière des porcelaines chinoises de la période Ming (1368-1644). La forme de casque était très populaire dans la ville de Rouen. Cependant, le fait que les lambrequins apparaissent étirés en longueur, prouve que cet objet vient en fait de Lille, où l’on préférait les motifs plus grands !
La forme de l’aiguière est particulièrement complexe à concevoir, car très fine à la base et plus large en hauteur. C’était d’ailleurs une des épreuves obligatoires créée par la Guilde de Saint-Luc de Delft pour qu’un apprenti puisse accéder au titre de maître et avoir le droit d’exercer ! Une véritable épreuve du feu !
N° d’inventaire : C. 1548
Une aiguière est un vase à eau, pourvu d’un bec qui permet de verser le liquide. On en retrouve des exemplaires datant de plusieurs milliers d’années en fouille archéologique ! Ceci s’explique puisque les premières civilisations ont assimilé le lavement des mains à une purification. D’ailleurs, dans certaines religions, on se lave encore les mains avant la prière.
Ce type d’objet sert aussi à se laver avant ou après le repas. Mais dès lors que l’on commence à manger avec des couverts, les mains se salissent moins et l’aiguière n’est plus qu’un objet décoratif, comme c’est le cas ici.
Le décor se compose de frises de palmettes, de lambrequins et d’éléments végétaux. La faïence est décorée de bleu et de blanc, à la manière des porcelaines chinoises de la période Ming (1368-1644). La forme de casque était très populaire dans la ville de Rouen. Cependant, le fait que les lambrequins apparaissent étirés en longueur, prouve que cet objet vient en fait de Lille, où l’on préférait les motifs plus grands !
La forme de l’aiguière est particulièrement complexe à concevoir, car très fine à la base et plus large en hauteur. C’était d’ailleurs une des épreuves obligatoires créée par la Guilde de Saint-Luc de Delft pour qu’un apprenti puisse accéder au titre de maître et avoir le droit d’exercer ! Une véritable épreuve du feu !
N° d’inventaire : C. 1548