Dessins et photo-graphies

Alfred Agache

Fin du XIXe siècle

Alfred Agache est ce que l’on peut appeler un touche-à-tout. Fils d’un couple d’industriels lillois, il se rêve musicien avant qu’un voyage en Italie ne lui révèle sa vocation : la peinture. Devenu artiste, il réalisa en 1890 la Vanité conservée au Palais des Beaux-Arts.

Durant deux années, de 1894 jusqu’à la fin de l’année 1895, il fut aussi le conservateur des musées de Lille. À l’époque, il n’était pas rare de faire appel à un peintre pour gérer une collection. Cependant l’aventure fut de courte durée. En effet, le musée n’était pas à l’abri des intempéries et la sécurité des œuvres était menacée.

Le maire de la ville lui avait promis une enveloppe confortable pour préserver cette inestimable collection. Mais il ne fut alloué à M. Agache que le budget mesquin de 10 000 francs, alors que les besoins étaient 10 à 20 fois supérieurs !

Rempli d’amertume, Alfred préféra démissionner. Il retourna alors dans son atelier à Paris, où il retrouva ses amis, dont James Whistler.

Alfred Agache est ici portraituré dans une couleur sépia. Cette couleur est obtenue à partir d’un mélange d’albumine d’œuf pour recouvrir le papier, et de sel d’argent pour le sensibiliser à la lumière. La photographie est réalisée au moyen d’une plaque de verre, qui fonctionne comme un négatif, enfermée dans une chambre photographique.

[ Œuvre non exposée ]

N° d'inventaire : X 144-41

Alfred Agache
Alfred Agache

Alfred Agache est ce que l’on peut appeler un touche-à-tout. Fils d’un couple d’industriels lillois, il se rêve musicien avant qu’un voyage en Italie ne lui révèle sa vocation : la peinture. Devenu artiste, il réalisa en 1890 la Vanité conservée au Palais des Beaux-Arts.

Durant deux années, de 1894 jusqu’à la fin de l’année 1895, il fut aussi le conservateur des musées de Lille. À l’époque, il n’était pas rare de faire appel à un peintre pour gérer une collection. Cependant l’aventure fut de courte durée. En effet, le musée n’était pas à l’abri des intempéries et la sécurité des œuvres était menacée.

Le maire de la ville lui avait promis une enveloppe confortable pour préserver cette inestimable collection. Mais il ne fut alloué à M. Agache que le budget mesquin de 10 000 francs, alors que les besoins étaient 10 à 20 fois supérieurs !

Rempli d’amertume, Alfred préféra démissionner. Il retourna alors dans son atelier à Paris, où il retrouva ses amis, dont James Whistler.

Alfred Agache est ici portraituré dans une couleur sépia. Cette couleur est obtenue à partir d’un mélange d’albumine d’œuf pour recouvrir le papier, et de sel d’argent pour le sensibiliser à la lumière. La photographie est réalisée au moyen d’une plaque de verre, qui fonctionne comme un négatif, enfermée dans une chambre photographique.

[ Œuvre non exposée ]

N° d'inventaire : X 144-41

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