La niche voûtée rappelle les fenêtres extérieures pour le dôme de la basilique Saint-Pierre de Rome. Le dessin en bas à gauche évoque l’escalier de la bibliothèque laurentienne que Michel-Ange construit à Florence. Le Christ en croix ressemble à la "Piéta Rondinini" que Michel-Ange tailla dans un marbre et laissa inachevée à sa mort.
Mieux qu’un carnet de notes, cette feuille nous montre tous ses travaux en cours.
Une inscription indique même que le dessin a été le support d’une liste de course ! Le long de la niche, on peut lire : « Pasuino se coppie di cacio e quarante pere ». Elle désigne Pasuino, le messager de Michel-Ange de 1556 à 1561, et lui demande de rapporter du Cacio (fromage italien) et quarante poires !
L’inscription n’est pas le seul indice à nous plonger dans le quotidien de l’artiste car au milieu du XVIe siècle, Michel-Ange n’achète pas son encre, sa plume, son crayon et son papier chez le commerçant du coin. Il les fabrique ou prospecte. Ainsi, l’encre est fabriquée avec un mélange de noix de Galle, de sulfate de fer, de colle végétale et d’eau de pluie. La plume est celle d’une oie ou d’un cygne. Le crayon est une pierre naturelle taillée. On peut également observer par transparence le filigrane laissé par la forme du papetier. Cette empreinte est la marque du moulin qui lui fournit son papier.
N° d’inventaire Pl 94
[ Œuvre non exposée ]
La niche voûtée rappelle les fenêtres extérieures pour le dôme de la basilique Saint-Pierre de Rome. Le dessin en bas à gauche évoque l’escalier de la bibliothèque laurentienne que Michel-Ange construit à Florence. Le Christ en croix ressemble à la "Piéta Rondinini" que Michel-Ange tailla dans un marbre et laissa inachevée à sa mort.
Mieux qu’un carnet de notes, cette feuille nous montre tous ses travaux en cours.
Une inscription indique même que le dessin a été le support d’une liste de course ! Le long de la niche, on peut lire : « Pasuino se coppie di cacio e quarante pere ». Elle désigne Pasuino, le messager de Michel-Ange de 1556 à 1561, et lui demande de rapporter du Cacio (fromage italien) et quarante poires !
L’inscription n’est pas le seul indice à nous plonger dans le quotidien de l’artiste car au milieu du XVIe siècle, Michel-Ange n’achète pas son encre, sa plume, son crayon et son papier chez le commerçant du coin. Il les fabrique ou prospecte. Ainsi, l’encre est fabriquée avec un mélange de noix de Galle, de sulfate de fer, de colle végétale et d’eau de pluie. La plume est celle d’une oie ou d’un cygne. Le crayon est une pierre naturelle taillée. On peut également observer par transparence le filigrane laissé par la forme du papetier. Cette empreinte est la marque du moulin qui lui fournit son papier.
N° d’inventaire Pl 94
[ Œuvre non exposée ]