Le dessin de Lille est une étude préparatoire au tableau représentant l’épisode du "Pharaon, son grand échanson et son panetier". Cette scène est décrite dans la dernière partie de la Genèse et relate l’histoire de Joseph. Alors qu’il est vendu comme esclave, Joseph se retrouve en prison. Le rejoignent l’échanson et le panetier (le préposé au pain) du pharaon, qu’ils ont tous deux offensé. Joseph prédit la mort du panetier.
Qui sont alors les personnages sur le dessin ? Ce sont en fait les bourreaux et le pauvre panetier, qui est emmené au supplice !
Dans le tableau final, conservé à la National Gallery de Londres, les personnages sont tous vêtus, alors qu’ici ils sont nus. L’idée de Pontormo est de décomposer le mouvement pour comprendre les rythmes d’un corps qui bouge. Il veut comprendre leur mouvement avant de les habiller.
Pour traiter ce motif vif, Pontormo utilise la sanguine. C’est un procédé qui se développe largement à la Renaissance – Léonard de Vinci en est un constant utilisateur – parce qu’elle permet un rendu précis des volumes et des modelés. Parfaite pour une étude d’hommes en mouvement !
N° d’inventaire Pl 162
Détail : Regardez les figures qui descendent l’escalier à droite du tableau. Ils adoptent la même posture que les personnages du dessin. Et comme pour son étude, Pontormo décompose l’action : on voit successivement Joseph faisant son rêve prémonitoire, le panetier sortant de prison et sa conduite au supplice.
[ Œuvre non exposée ]
Le dessin de Lille est une étude préparatoire au tableau représentant l’épisode du "Pharaon, son grand échanson et son panetier". Cette scène est décrite dans la dernière partie de la Genèse et relate l’histoire de Joseph. Alors qu’il est vendu comme esclave, Joseph se retrouve en prison. Le rejoignent l’échanson et le panetier (le préposé au pain) du pharaon, qu’ils ont tous deux offensé. Joseph prédit la mort du panetier.
Qui sont alors les personnages sur le dessin ? Ce sont en fait les bourreaux et le pauvre panetier, qui est emmené au supplice !
Dans le tableau final, conservé à la National Gallery de Londres, les personnages sont tous vêtus, alors qu’ici ils sont nus. L’idée de Pontormo est de décomposer le mouvement pour comprendre les rythmes d’un corps qui bouge. Il veut comprendre leur mouvement avant de les habiller.
Pour traiter ce motif vif, Pontormo utilise la sanguine. C’est un procédé qui se développe largement à la Renaissance – Léonard de Vinci en est un constant utilisateur – parce qu’elle permet un rendu précis des volumes et des modelés. Parfaite pour une étude d’hommes en mouvement !
N° d’inventaire Pl 162
Détail : Regardez les figures qui descendent l’escalier à droite du tableau. Ils adoptent la même posture que les personnages du dessin. Et comme pour son étude, Pontormo décompose l’action : on voit successivement Joseph faisant son rêve prémonitoire, le panetier sortant de prison et sa conduite au supplice.
[ Œuvre non exposée ]