Voici une plaque de verre sur laquelle on a étalé un vernis, puis un ensemble homogène de particules de fécule de pomme de terre colorées en rouge, vert et bleu.
On lui a ensuite adjoint une fine couche de noir de fumée, qui est un résidu de combustion riche en carbone. Cela sert à combler les interstices laissés par les grains de fécule d’un diamètre de 5 micron, soit 0,005 millimètres.
À l’aide d’une machine spéciale, la plaque subit alors une pression d’une tonne par centimètre carré afin d’écraser dans la masse cet ensemble.
On lui recouvre ensuite le dos d’une fine couche d’émulsion photosensible.
Premier procédé industriel de photographie couleur sur plaque de verre, l’autochrome a été inventé par les Frères Lumière en 1903 puis commercialisé en 1907. Tous les grands photographes de l’époque commencèrent à utiliser cette technique : Gabriel Veyre, Jules Gervais-Courtellemont, Léon Gimpel, Heinrich Kühn, Jacques-Henri Lartigue et Edward Steichen pour ne retenir que les plus célèbres.
Une des plus grandes collections d’autochromes en France est conservée à Boulogne-Billancourt, près de Paris, au musée Albert-Kahn. Ce musée présente en particulier une série d’autochromes et de films intitulés Les Archives du monde, qui avait pour but de compiler tous les us et coutumes des cultures connues.
[ Œuvre non exposée ]
Voici une plaque de verre sur laquelle on a étalé un vernis, puis un ensemble homogène de particules de fécule de pomme de terre colorées en rouge, vert et bleu.
On lui a ensuite adjoint une fine couche de noir de fumée, qui est un résidu de combustion riche en carbone. Cela sert à combler les interstices laissés par les grains de fécule d’un diamètre de 5 micron, soit 0,005 millimètres.
À l’aide d’une machine spéciale, la plaque subit alors une pression d’une tonne par centimètre carré afin d’écraser dans la masse cet ensemble.
On lui recouvre ensuite le dos d’une fine couche d’émulsion photosensible.
Premier procédé industriel de photographie couleur sur plaque de verre, l’autochrome a été inventé par les Frères Lumière en 1903 puis commercialisé en 1907. Tous les grands photographes de l’époque commencèrent à utiliser cette technique : Gabriel Veyre, Jules Gervais-Courtellemont, Léon Gimpel, Heinrich Kühn, Jacques-Henri Lartigue et Edward Steichen pour ne retenir que les plus célèbres.
Une des plus grandes collections d’autochromes en France est conservée à Boulogne-Billancourt, près de Paris, au musée Albert-Kahn. Ce musée présente en particulier une série d’autochromes et de films intitulés Les Archives du monde, qui avait pour but de compiler tous les us et coutumes des cultures connues.
[ Œuvre non exposée ]