Le principe d’Hubert Robert est de copier et d’organiser les volumes de l’architecture antique dans un espace imaginaire. Il idéalise et interprète la ruine en rendant beaux les vestiges. Dans ce dessin de grand format, Robert crée une architecture de fantaisie disproportionnée autour d’une perspective élaborée et d’une vue décentrée. Ainsi, ce qui semble, au premier regard, être une copie exacte d’un modèle est en fait une vision rêvée accentuant l’aspect monumental. Les contrastes de lumière, jouant avec les ouvertures dans la voûte ornée de caissons et sur la galerie-colonnade d’ordre corinthien, renforcent cet effet majestueux de grandeur.
Paradoxalement, au premier plan de cette architecture grandiose, de tous petits personnages anecdotiques, lavandières et jeunes garçons en costume du XVIIIe, vaquent à leurs occupations quotidiennes autour d’une fontaine.
Selon les spécialistes, Robert s’est inspiré pour cette vue des thermes de Caracalla ou des thermes de Dioclétien situés à Rome, mais elle est avant tout un caprice qui évoque plus ces ruines qu’elle ne décrit un lieu en particulier.
Un vrai télescopage des époques ! Cette représentation et ce culte de la ruine initiés par Robert, préfigurent l’œuvre moderne et contemporaine car la ruine n’est pas un décor mais un symbole. Déclinée dans les jeux vidéo du XXIe siècle, la ruine virtuelle rêvée et imaginée servira de décor à de nombreux univers d’Heroic fantasy, univers fantastiques inspirés de l’époque médiévale.
N° d’inventaire Ms. 2170.
[ Œuvre non exposée ]
Le principe d’Hubert Robert est de copier et d’organiser les volumes de l’architecture antique dans un espace imaginaire. Il idéalise et interprète la ruine en rendant beaux les vestiges. Dans ce dessin de grand format, Robert crée une architecture de fantaisie disproportionnée autour d’une perspective élaborée et d’une vue décentrée. Ainsi, ce qui semble, au premier regard, être une copie exacte d’un modèle est en fait une vision rêvée accentuant l’aspect monumental. Les contrastes de lumière, jouant avec les ouvertures dans la voûte ornée de caissons et sur la galerie-colonnade d’ordre corinthien, renforcent cet effet majestueux de grandeur.
Paradoxalement, au premier plan de cette architecture grandiose, de tous petits personnages anecdotiques, lavandières et jeunes garçons en costume du XVIIIe, vaquent à leurs occupations quotidiennes autour d’une fontaine.
Selon les spécialistes, Robert s’est inspiré pour cette vue des thermes de Caracalla ou des thermes de Dioclétien situés à Rome, mais elle est avant tout un caprice qui évoque plus ces ruines qu’elle ne décrit un lieu en particulier.
Un vrai télescopage des époques ! Cette représentation et ce culte de la ruine initiés par Robert, préfigurent l’œuvre moderne et contemporaine car la ruine n’est pas un décor mais un symbole. Déclinée dans les jeux vidéo du XXIe siècle, la ruine virtuelle rêvée et imaginée servira de décor à de nombreux univers d’Heroic fantasy, univers fantastiques inspirés de l’époque médiévale.
N° d’inventaire Ms. 2170.
[ Œuvre non exposée ]