« Ces images au timbre vif et violent sont venues de cristallisations de souvenirs du cirque, de contes populaires ou de voyages ». C’est ainsi que Matisse parle du recueil Jazz qui regroupe 20 planches colorées et des pages d’écriture. D’abord intitulé Le Cirque, car de nombreuses planches sont inspirées par cet univers, le recueil changera de titre pour prendre celui de Jazz. Ce titre ne fait pas référence à la musique mais bien à l’improvisation et la vitalité dont Matisse a fait preuve pour créer ces planches !
Dans les premières planches inspirées du cirque comme Le Clown et Icare, des figures aux découpages saccadés et vivement colorées de noir, bleu et jaune posées en aplats dansent en suspension dans l’espace de la feuille. Elles s’opposent aux dernières planches du recueil, consacrées au thème du lagon et inspirées des formes végétales vues à Tahiti, la découpe des papiers gouachés est devenue plus fluide et ondoyante et les coloris violet, bleu et vert bien plus doux.
L’artiste, comme un enfant, joue avec les couleurs et les formes, et prend un réel plaisir à créer des effets de superpositions, de reliefs et de contrastes. Pour Matisse, art et décoration ne font qu’un et c’est tout naturellement qu’il intègrera des gouaches colorées à l’architecture de la Chapelle de Saint-Paul de Vence dans le sud de la France, symbole de l’aboutissement de ces recherches.
N° d’inventaire X 237.
Détail : La planche numéro VII est insolite, elle s’intitule Le Cœur : divisée en deux parties, elle se compose de rectangles de couleurs superposés, sur l’un d’eux apparaît un cœur rouge, symbole de la tendresse du cœur humain. C’est la seule planche du recueil qui ne montre ni des images du cirque ni des images du voyage à Tahiti.
[ Œuvre non exposée ]
« Ces images au timbre vif et violent sont venues de cristallisations de souvenirs du cirque, de contes populaires ou de voyages ». C’est ainsi que Matisse parle du recueil Jazz qui regroupe 20 planches colorées et des pages d’écriture. D’abord intitulé Le Cirque, car de nombreuses planches sont inspirées par cet univers, le recueil changera de titre pour prendre celui de Jazz. Ce titre ne fait pas référence à la musique mais bien à l’improvisation et la vitalité dont Matisse a fait preuve pour créer ces planches !
Dans les premières planches inspirées du cirque comme Le Clown et Icare, des figures aux découpages saccadés et vivement colorées de noir, bleu et jaune posées en aplats dansent en suspension dans l’espace de la feuille. Elles s’opposent aux dernières planches du recueil, consacrées au thème du lagon et inspirées des formes végétales vues à Tahiti, la découpe des papiers gouachés est devenue plus fluide et ondoyante et les coloris violet, bleu et vert bien plus doux.
L’artiste, comme un enfant, joue avec les couleurs et les formes, et prend un réel plaisir à créer des effets de superpositions, de reliefs et de contrastes. Pour Matisse, art et décoration ne font qu’un et c’est tout naturellement qu’il intègrera des gouaches colorées à l’architecture de la Chapelle de Saint-Paul de Vence dans le sud de la France, symbole de l’aboutissement de ces recherches.
N° d’inventaire X 237.
Détail : La planche numéro VII est insolite, elle s’intitule Le Cœur : divisée en deux parties, elle se compose de rectangles de couleurs superposés, sur l’un d’eux apparaît un cœur rouge, symbole de la tendresse du cœur humain. C’est la seule planche du recueil qui ne montre ni des images du cirque ni des images du voyage à Tahiti.
[ Œuvre non exposée ]