Que voit-on ? Au recto, saint Nicolas est représenté debout, les deux pieds sur le démon qu’il vient de terrasser. La figure du haut de la feuille est dessinée d’après un modèle vivant dans l’attitude qu’aura Dieu le Père dans le tableau final. Juste en dessous, deux autres figures flottent dans les nuages.
L’originalité tient dans le fait que Raphaël associe l’image traditionnelle du saint à celle du Couronnement par Dieu le père. La Vierge et saint Augustin lui seraient apparus au moment de sa mort.
À gauche, une étude de femme pour la Vierge, tenant une couronne de la main droite. À droite, saint Augustin, vêtu du manteau et de la mitre d’évêque, lui aussi tenant une couronne. Entre eux, une tête de séraphin (angelot).
En bas à gauche, un ange avec un phylactère (banderole) enroulé autour des épaules.
À l’arrière-plan, quelques traits amples suggèrent un décor de voûte et un plan en perspective.
Rien que sur ces dessins, on mesure la maîtrise de l’espace et l’ambition importante de la composition finale.
Au verso, la tête d’homme au regard tourné vers le bas aurait pu être le visage de Dieu le Père, mais elle correspond davantage à la position de celle du saint. La ressemblance entre les deux s’explique par l’utilisation d’un modèle unique pour les deux personnages. Les croquis d’animaux et le motif d’architecture sont sans rapport avec le sujet.
N° d’inventaire : Pl 474 et Pl. 475
Que voit-on ? Au recto, saint Nicolas est représenté debout, les deux pieds sur le démon qu’il vient de terrasser. La figure du haut de la feuille est dessinée d’après un modèle vivant dans l’attitude qu’aura Dieu le Père dans le tableau final. Juste en dessous, deux autres figures flottent dans les nuages.
L’originalité tient dans le fait que Raphaël associe l’image traditionnelle du saint à celle du Couronnement par Dieu le père. La Vierge et saint Augustin lui seraient apparus au moment de sa mort.
À gauche, une étude de femme pour la Vierge, tenant une couronne de la main droite. À droite, saint Augustin, vêtu du manteau et de la mitre d’évêque, lui aussi tenant une couronne. Entre eux, une tête de séraphin (angelot).
En bas à gauche, un ange avec un phylactère (banderole) enroulé autour des épaules.
À l’arrière-plan, quelques traits amples suggèrent un décor de voûte et un plan en perspective.
Rien que sur ces dessins, on mesure la maîtrise de l’espace et l’ambition importante de la composition finale.
Au verso, la tête d’homme au regard tourné vers le bas aurait pu être le visage de Dieu le Père, mais elle correspond davantage à la position de celle du saint. La ressemblance entre les deux s’explique par l’utilisation d’un modèle unique pour les deux personnages. Les croquis d’animaux et le motif d’architecture sont sans rapport avec le sujet.
N° d’inventaire : Pl 474 et Pl. 475
