C’est tout le talent de Raphaël portraitiste qui se manifeste ici. Le visage de ce jeune garçon exprime un naturel et une vivacité que l’artiste restitue avec peu de moyens. Le trait est ample, les ombres et les touches de lumière savamment posées. Le dessin à la pierre noire modèle les contours, des traits plus courts et plus libres suggèrent les ondulations de la chevelure, d’autres, plus appuyés, rendent les yeux, le nez et la bouche avec précision. Ce qui semble être une fossette au niveau du menton est en fait un trait ajouté. Quant à la barrette, il s'agit d'un bonnet porté par les hommes à la Renaissance.
Nous sommes vers 1503, Raphaël n’a qu’une vingtaine d’années, il nous fait la démonstration ici de la précocité de son talent. Son maître de l’époque était Le Pérugin.
Difficile en revanche de relier ce dessin à une œuvre peinte. Il semble présenter des similitudes avec deux anges présents dans le registre supérieur du Couronnement de la Vierge (Rome, Musées du Vatican) mais ces deux têtes sont trop idéalisées pour correspondre à notre modèle.
N° d’inventaire : Pl 461
C’est tout le talent de Raphaël portraitiste qui se manifeste ici. Le visage de ce jeune garçon exprime un naturel et une vivacité que l’artiste restitue avec peu de moyens. Le trait est ample, les ombres et les touches de lumière savamment posées. Le dessin à la pierre noire modèle les contours, des traits plus courts et plus libres suggèrent les ondulations de la chevelure, d’autres, plus appuyés, rendent les yeux, le nez et la bouche avec précision. Ce qui semble être une fossette au niveau du menton est en fait un trait ajouté. Quant à la barrette, il s'agit d'un bonnet porté par les hommes à la Renaissance.
Nous sommes vers 1503, Raphaël n’a qu’une vingtaine d’années, il nous fait la démonstration ici de la précocité de son talent. Son maître de l’époque était Le Pérugin.
Difficile en revanche de relier ce dessin à une œuvre peinte. Il semble présenter des similitudes avec deux anges présents dans le registre supérieur du Couronnement de la Vierge (Rome, Musées du Vatican) mais ces deux têtes sont trop idéalisées pour correspondre à notre modèle.
N° d’inventaire : Pl 461