L'Adoration des Mages provient du retable de l'église Sainte-Marie située à Banskà Štiavnica, en Slovaquie actuelle. De cette œuvre du début du XVIe siècle, il ne reste que quelques éléments : sept panneaux représentant des épisodes de la vie du Christ, trois sculptures la Vierge, sainte Barbe et sainte Catherine. Le panneau de Lille est le seul élément du retable conservé en Europe occidentale !
La composition du panneau est adaptée à son format allongé. Placée sur un piédestal, la Vierge, assise, présente le Christ aux Rois Mages venus délivrer leurs offrandes. La représentation des Mages est traditionnelle, à un détail près. Comme de coutume, Melchior, qui offre l’or, est figuré sous les traits d’un vieillard. Balthazar, d’origine africaine, a la peau noire. Gaspard, le plus jeune, porte un turban qui indique son origine asiatique.
Il est surtout le seul personnage à nous regarder ! Cela pourrait indiquer qu’il s’agit d’un autoportrait de l’artiste.
Mais qui est donc l’auteur de ce retable ? Sur l’un des autres panneaux conservés, on a découvert un monogramme, une signature composée de deux lettres : M + S. Cela pourrait identifier l’artiste Martin Swcharz.
Qui que soit l’auteur, le style des figures, aux lignes précises et marquées, est inspiré de gravures des grands maîtres allemands contemporains, comme Martin Schongauer et Albrecht Dürer. Ces gravures, facilement reproduites, circulent alors dans toute l’Europe et servent de modèles aux artistes en panne d’inspiration !
N° d’inventaire : P 748
Détail 1 :
Les vêtements des Mages ont fait l’objet de toute l’attention du peintre : les textures de la fourrure ou des manteaux ont été très fidèlement rendues, donnant à la peinture une dimension presque tactile. Les éléments d’orfèvrerie – bijoux, vases – ont été exécutés avec le même soin.
Détail 2 :
L’étoile occupe une place privilégiée : elle est placée non pas dans le ciel mais devant un élément d’architecture, pour accroître sa visibilité. Reliée à l’Enfant par trois rayons, elle témoigne de la nature divine du Christ et symbolise le changement que sa naissance permet.
L'Adoration des Mages provient du retable de l'église Sainte-Marie située à Banskà Štiavnica, en Slovaquie actuelle. De cette œuvre du début du XVIe siècle, il ne reste que quelques éléments : sept panneaux représentant des épisodes de la vie du Christ, trois sculptures la Vierge, sainte Barbe et sainte Catherine. Le panneau de Lille est le seul élément du retable conservé en Europe occidentale !
La composition du panneau est adaptée à son format allongé. Placée sur un piédestal, la Vierge, assise, présente le Christ aux Rois Mages venus délivrer leurs offrandes. La représentation des Mages est traditionnelle, à un détail près. Comme de coutume, Melchior, qui offre l’or, est figuré sous les traits d’un vieillard. Balthazar, d’origine africaine, a la peau noire. Gaspard, le plus jeune, porte un turban qui indique son origine asiatique.
Il est surtout le seul personnage à nous regarder ! Cela pourrait indiquer qu’il s’agit d’un autoportrait de l’artiste.
Mais qui est donc l’auteur de ce retable ? Sur l’un des autres panneaux conservés, on a découvert un monogramme, une signature composée de deux lettres : M + S. Cela pourrait identifier l’artiste Martin Swcharz.
Qui que soit l’auteur, le style des figures, aux lignes précises et marquées, est inspiré de gravures des grands maîtres allemands contemporains, comme Martin Schongauer et Albrecht Dürer. Ces gravures, facilement reproduites, circulent alors dans toute l’Europe et servent de modèles aux artistes en panne d’inspiration !
N° d’inventaire : P 748
Détail 1 :
Les vêtements des Mages ont fait l’objet de toute l’attention du peintre : les textures de la fourrure ou des manteaux ont été très fidèlement rendues, donnant à la peinture une dimension presque tactile. Les éléments d’orfèvrerie – bijoux, vases – ont été exécutés avec le même soin.
Détail 2 :
L’étoile occupe une place privilégiée : elle est placée non pas dans le ciel mais devant un élément d’architecture, pour accroître sa visibilité. Reliée à l’Enfant par trois rayons, elle témoigne de la nature divine du Christ et symbolise le changement que sa naissance permet.