La sculpture frappe d’abord par l’impression de mouvement qui s’en dégage. Le sculpteur est parvenu à créer un effet de torsion du corps, accentué par le traitement très expressif du personnage. Les traits du visage, volontairement exagérés, mais aussi la forme du chapeau et la barbe bifide (fendue en deux) rapprochent cette œuvre des réalisations du Maître d’Elsloo. Cet artiste anonyme a sans doute été à la tête d’un atelier important. Il aurait été actif dans le Limbourg, à l’est de la Belgique actuelle. L’activité de l’atelier fut considérable, puisqu’on recense plus de deux cent œuvres qui lui sont attribuées !
L’une des œuvres majeure du Maître d’Elsloo est un groupe monumental dans l’église Saint-Gandulphe d’Heinsberg (ouest de l’Allemagne). Il représente le Portement de Croix, c’est-à-dire le moment où Jésus, après avoir été condamné à mort, doit porter la croix sur laquelle il sera supplicié. Notre personnage fait très certainement partie de cet ensemble : mais quel est son rôle ? Son visage sévère n’en fait pas un personnage sympathique. Regardez aussi son attitude, il est en train de tirer sur une corde. Il s’agit en fait d’un des bourreaux du Christ. Il est en train de l’entraîner vers le lieu de la Crucifixion…
L’œuvre a été restaurée à deux reprises. Une première fois, avant son entrée dans les collections : quelques éléments en bois furent placés pour boucher les fentes apparues au fil des siècles. Ils ont été conservés au moment d’une seconde restauration, plus récente. En revanche, certaines restitutions, comme l’épée ou les lanières du chapeau, ont été jugées abusives et ont donc été enlevées.
N° d’inventaire : A 126
Détail :
La torsion donnée au personnage lui confère un aspect vivant. Les accessoires du bourreau (les clous dans sa main gauche et le marteau accroché à sa taille) évoquent le rôle qu’il doit jouer dans le récit : c’est lui qui est chargé de clouer le Christ sur la croix.
La sculpture frappe d’abord par l’impression de mouvement qui s’en dégage. Le sculpteur est parvenu à créer un effet de torsion du corps, accentué par le traitement très expressif du personnage. Les traits du visage, volontairement exagérés, mais aussi la forme du chapeau et la barbe bifide (fendue en deux) rapprochent cette œuvre des réalisations du Maître d’Elsloo. Cet artiste anonyme a sans doute été à la tête d’un atelier important. Il aurait été actif dans le Limbourg, à l’est de la Belgique actuelle. L’activité de l’atelier fut considérable, puisqu’on recense plus de deux cent œuvres qui lui sont attribuées !
L’une des œuvres majeure du Maître d’Elsloo est un groupe monumental dans l’église Saint-Gandulphe d’Heinsberg (ouest de l’Allemagne). Il représente le Portement de Croix, c’est-à-dire le moment où Jésus, après avoir été condamné à mort, doit porter la croix sur laquelle il sera supplicié. Notre personnage fait très certainement partie de cet ensemble : mais quel est son rôle ? Son visage sévère n’en fait pas un personnage sympathique. Regardez aussi son attitude, il est en train de tirer sur une corde. Il s’agit en fait d’un des bourreaux du Christ. Il est en train de l’entraîner vers le lieu de la Crucifixion…
L’œuvre a été restaurée à deux reprises. Une première fois, avant son entrée dans les collections : quelques éléments en bois furent placés pour boucher les fentes apparues au fil des siècles. Ils ont été conservés au moment d’une seconde restauration, plus récente. En revanche, certaines restitutions, comme l’épée ou les lanières du chapeau, ont été jugées abusives et ont donc été enlevées.
N° d’inventaire : A 126
Détail :
La torsion donnée au personnage lui confère un aspect vivant. Les accessoires du bourreau (les clous dans sa main gauche et le marteau accroché à sa taille) évoquent le rôle qu’il doit jouer dans le récit : c’est lui qui est chargé de clouer le Christ sur la croix.
