L’Évangile de Luc rapporte qu’alors qu’ils gardaient leurs troupeaux, la nuit, des bergers rencontrèrent des anges. Ceux-ci leur dirent qu’un être exceptionnel venait de naître tout près de là, à Bethléem. Ils se rendirent devant l’enfant et se prosternèrent devant lui.
L’artiste représente le nourrisson, minuscule, sur une pierre posée au sol. Mais il construit son tableau d’une telle manière que tout amène le regard dans sa direction, comme par exemple le bâton du berger agenouillé au sol, tourné dans la direction de Jésus.
Le spectateur est aussi conduit à regarder vers le fond du tableau, grâce à un effet de perspective et de profondeur parfaitement maîtrisé. Plus on va vers le fond du tableau, plus l’espace est resserré, jusqu’à une toute petite arcade laissant apparaître un bout de paysage.
Cette science de la perspective, l’artiste l’a sans doute apprise au contact d’influences italiennes. En effet, au début du XVIe siècle, la Flandre entretient de bonnes relations avec l’Italie, au point même que des artistes partent y étudier l’art antique et en rapportent des dessins.
Et si on observe le pied du pilastre à droite, on peut apercevoir la signature du grand artiste allemand Albrecht Dürer, qui a plusieurs fois voyagé en Italie. Mais il ne faut pas se réjouir trop vite, car cette signature est un faux, ajouté pour donner plus de valeur à l’œuvre…
N° d’inventaire : P. 739
L’Évangile de Luc rapporte qu’alors qu’ils gardaient leurs troupeaux, la nuit, des bergers rencontrèrent des anges. Ceux-ci leur dirent qu’un être exceptionnel venait de naître tout près de là, à Bethléem. Ils se rendirent devant l’enfant et se prosternèrent devant lui.
L’artiste représente le nourrisson, minuscule, sur une pierre posée au sol. Mais il construit son tableau d’une telle manière que tout amène le regard dans sa direction, comme par exemple le bâton du berger agenouillé au sol, tourné dans la direction de Jésus.
Le spectateur est aussi conduit à regarder vers le fond du tableau, grâce à un effet de perspective et de profondeur parfaitement maîtrisé. Plus on va vers le fond du tableau, plus l’espace est resserré, jusqu’à une toute petite arcade laissant apparaître un bout de paysage.
Cette science de la perspective, l’artiste l’a sans doute apprise au contact d’influences italiennes. En effet, au début du XVIe siècle, la Flandre entretient de bonnes relations avec l’Italie, au point même que des artistes partent y étudier l’art antique et en rapportent des dessins.
Et si on observe le pied du pilastre à droite, on peut apercevoir la signature du grand artiste allemand Albrecht Dürer, qui a plusieurs fois voyagé en Italie. Mais il ne faut pas se réjouir trop vite, car cette signature est un faux, ajouté pour donner plus de valeur à l’œuvre…
N° d’inventaire : P. 739