Constantinople, capitale de l’Empire byzantin, était le plus grand foyer de production d’objets en ivoire à l’époque macédonienne (867-1056). Les ateliers se procuraient l’ivoire venant d’Afrique de l’Est via l’Égypte. La production comportait des objets d’usages et de formes variés. Parmi eux, les plaques sculptées de sujets religieux nous sont parvenues en assez grand nombre. Elles pouvaient être montées entre elles sous forme de polyptyques – des tablettes à écrire composées de plusieurs plaques – , ou bien fixées à un support, à l’exemple des reliures de manuscrits.
Dans le cas présent, l’absence de percements ou de traces de charnières ne nous permet pas de connaître la fonction exacte de cette œuvre.
Elle illustre l’un des thèmes les plus fréquemment représentés. Le Christ en croix, entouré de la Vierge et de l’apôtre saint Jean, est abrité sous un baldaquin – ou dais – dont une partie du relief a disparu, de même que les colonnes sur lesquelles il reposait. La plaque a en effet été retaillée avant son entrée dans les collections.
Certains détails, comme la forme du dais, les bustes d’anges aux angles supérieurs ou les visages aux nez épais rapprochent cet ivoire du « groupe des triptyques » : cette dénomination renvoie à un ensemble de plaques présentant les mêmes caractéristiques et produites autour de l’an mil.
(N° d’inventaire : A 95)
Constantinople, capitale de l’Empire byzantin, était le plus grand foyer de production d’objets en ivoire à l’époque macédonienne (867-1056). Les ateliers se procuraient l’ivoire venant d’Afrique de l’Est via l’Égypte. La production comportait des objets d’usages et de formes variés. Parmi eux, les plaques sculptées de sujets religieux nous sont parvenues en assez grand nombre. Elles pouvaient être montées entre elles sous forme de polyptyques – des tablettes à écrire composées de plusieurs plaques – , ou bien fixées à un support, à l’exemple des reliures de manuscrits.
Dans le cas présent, l’absence de percements ou de traces de charnières ne nous permet pas de connaître la fonction exacte de cette œuvre.
Elle illustre l’un des thèmes les plus fréquemment représentés. Le Christ en croix, entouré de la Vierge et de l’apôtre saint Jean, est abrité sous un baldaquin – ou dais – dont une partie du relief a disparu, de même que les colonnes sur lesquelles il reposait. La plaque a en effet été retaillée avant son entrée dans les collections.
Certains détails, comme la forme du dais, les bustes d’anges aux angles supérieurs ou les visages aux nez épais rapprochent cet ivoire du « groupe des triptyques » : cette dénomination renvoie à un ensemble de plaques présentant les mêmes caractéristiques et produites autour de l’an mil.
(N° d’inventaire : A 95)