L’œuvre est conçue comme une petite boîte comportant une face coulissante. Elle permet d’accéder à neuf compartiments recevant chacun une relique. Une relique est un morceau du corps d’un saint personnage ou un objet en lien avec sa vie.
Aux XIVe et XVe siècles en effet, les chrétiens recherchent un rapport de proximité plus fort avec Dieu et les saints. Cette nouvelle dévotion conduit à la création d’objets spécifiques, comme les livres d’heures ou les reliquaires portatifs, qui permettent de collectionner les reliques.
Le couvercle est orné des images des personnages correspondant à la relique. Ils sont reconnaissables à leurs attributs. Par exemple, sainte Catherine est munie d’un fragment de roue, car c’est sur cet objet qu’elle a été suppliciée. Saint Jean-Baptiste porte un agneau car c’est lui qui désigna Jésus-Christ comme « l’agneau de Dieu »…
À l’intérieur de l’objet, les reliques, à l’exception de celle correspondant à la Vierge, sont encore conservées. Elles sont accompagnées d’un authentique : il s’agit d’un petit morceau de parchemin qui en garantit le caractère véritable. C’est une sorte de certificat d’authenticité !
L’œuvre illustre également le rôle central qu’occupe Paris vers 1400, à la fois capitale politique, économique et culturelle du royaume de France. La présence de la cour permet à de nombreux artistes et artisans de démontrer leur talent. C’est ainsi que le créateur du reliquaire, l’orfèvre Jehan Nicolas, exécuta des commandes pour la princesse Marie de France et son frère Louis de Guyenne.
N° d’inventaire : A 91
Détail :
Au revers, une inscription donne les circonstances précises de la commande du reliquaire: « Ces saintes reliques fure[n]t données de madame Marie de France a Jehan Nicolas son orfèvre le jour de l’ascenpsion n[o]tre seigneur mil CCCC et XIIII [1414]».
L’œuvre est conçue comme une petite boîte comportant une face coulissante. Elle permet d’accéder à neuf compartiments recevant chacun une relique. Une relique est un morceau du corps d’un saint personnage ou un objet en lien avec sa vie.
Aux XIVe et XVe siècles en effet, les chrétiens recherchent un rapport de proximité plus fort avec Dieu et les saints. Cette nouvelle dévotion conduit à la création d’objets spécifiques, comme les livres d’heures ou les reliquaires portatifs, qui permettent de collectionner les reliques.
Le couvercle est orné des images des personnages correspondant à la relique. Ils sont reconnaissables à leurs attributs. Par exemple, sainte Catherine est munie d’un fragment de roue, car c’est sur cet objet qu’elle a été suppliciée. Saint Jean-Baptiste porte un agneau car c’est lui qui désigna Jésus-Christ comme « l’agneau de Dieu »…
À l’intérieur de l’objet, les reliques, à l’exception de celle correspondant à la Vierge, sont encore conservées. Elles sont accompagnées d’un authentique : il s’agit d’un petit morceau de parchemin qui en garantit le caractère véritable. C’est une sorte de certificat d’authenticité !
L’œuvre illustre également le rôle central qu’occupe Paris vers 1400, à la fois capitale politique, économique et culturelle du royaume de France. La présence de la cour permet à de nombreux artistes et artisans de démontrer leur talent. C’est ainsi que le créateur du reliquaire, l’orfèvre Jehan Nicolas, exécuta des commandes pour la princesse Marie de France et son frère Louis de Guyenne.
N° d’inventaire : A 91
Détail :
Au revers, une inscription donne les circonstances précises de la commande du reliquaire: « Ces saintes reliques fure[n]t données de madame Marie de France a Jehan Nicolas son orfèvre le jour de l’ascenpsion n[o]tre seigneur mil CCCC et XIIII [1414]».