La caisse du retable (la partie centrale) illustre la légende de saint Georges. Alors qu’il entre dans la ville de Trébizonde, ce chevalier remarque que les habitants sont terrifiés pas un dragon. Il réclame en sacrifice des jeunes gens, qu’il dévore ! Ce jour-là, c’est la princesse de la ville qui est réclamée en sacrifice. Saint Georges va alors combattre le monstre et le transpercer de sa lance, aujourd’hui disparue du retable.
Remarquez-vous la princesse et ses parents à l’arrière-plan ? Ils sont volontairement plus petits que saint Georges, car ce sont des personnages secondaires. Cette différence d’échelle, courante au Moyen-Age, permet de mettre en valeur le sujet principal.
Sur les côtés figurent saint André et un autre saint, qui n’est pas identifié. Ces statues trapues, aux visages joufflus, sont vêtues d’amples vêtements aux plis anguleux.
Regardez maintenant la prédelle, c’est la partie inférieure du retable. Les personnages, dont le Christ au centre, se distinguent par des trais fins et des visages méditatifs. Ils n’ont sans doute pas été fabriqués pour ce retable, et ont été ajoutés au XIXe siècle, de même que les panneaux peints figurant l’empereur Henri Ier, roi de Germanie puis empereur du Saint Empire romain germanique au début du XIe siècle, et son épouse Cunégonde.
Ces souverains très populaires furent canonisés au XIIe siècle.
Les volets qui les représentent, de style plus tardif, ne peuvent provenir du Retable de saint Georges : ils sont en effet peints au revers. Il devait s’agir de volets d’un autre retable aujourd’hui disparu.
Malgré ces divers aménagements et reconstructions, cette œuvre demeure un exemple exceptionnel de retable germanique sculpté conservé dans un musée de France.
N° d’inventaire : A 343
Détail 1 :
L’image du Christ au centre est appelé « Christ en homme de douleur ». Elle figure Jésus au moment de la Passion. La souffrance exprimée permet d’insister sur l’humanité du Fils de Dieu. Un rapport de proximité peut ainsi plus facilement s’établir avec le fidèle. Ici les traits creusés et allongés des figures en accentuent l’aspect tragique.
Détail 2 :
Le revers du retable, orné de motifs végétaux, présente de nombreux graffitis qui nous ont permis de connaître sa provenance exacte. L’œuvre a été réalisée pour une église dédiée à saint Georges dans la région du Sud Tyrol, qui correspond aujourd’hui au nord de l’Italie.
La caisse du retable (la partie centrale) illustre la légende de saint Georges. Alors qu’il entre dans la ville de Trébizonde, ce chevalier remarque que les habitants sont terrifiés pas un dragon. Il réclame en sacrifice des jeunes gens, qu’il dévore ! Ce jour-là, c’est la princesse de la ville qui est réclamée en sacrifice. Saint Georges va alors combattre le monstre et le transpercer de sa lance, aujourd’hui disparue du retable.
Remarquez-vous la princesse et ses parents à l’arrière-plan ? Ils sont volontairement plus petits que saint Georges, car ce sont des personnages secondaires. Cette différence d’échelle, courante au Moyen-Age, permet de mettre en valeur le sujet principal.
Sur les côtés figurent saint André et un autre saint, qui n’est pas identifié. Ces statues trapues, aux visages joufflus, sont vêtues d’amples vêtements aux plis anguleux.
Regardez maintenant la prédelle, c’est la partie inférieure du retable. Les personnages, dont le Christ au centre, se distinguent par des trais fins et des visages méditatifs. Ils n’ont sans doute pas été fabriqués pour ce retable, et ont été ajoutés au XIXe siècle, de même que les panneaux peints figurant l’empereur Henri Ier, roi de Germanie puis empereur du Saint Empire romain germanique au début du XIe siècle, et son épouse Cunégonde.
Ces souverains très populaires furent canonisés au XIIe siècle.
Les volets qui les représentent, de style plus tardif, ne peuvent provenir du Retable de saint Georges : ils sont en effet peints au revers. Il devait s’agir de volets d’un autre retable aujourd’hui disparu.
Malgré ces divers aménagements et reconstructions, cette œuvre demeure un exemple exceptionnel de retable germanique sculpté conservé dans un musée de France.
N° d’inventaire : A 343
Détail 1 :
L’image du Christ au centre est appelé « Christ en homme de douleur ». Elle figure Jésus au moment de la Passion. La souffrance exprimée permet d’insister sur l’humanité du Fils de Dieu. Un rapport de proximité peut ainsi plus facilement s’établir avec le fidèle. Ici les traits creusés et allongés des figures en accentuent l’aspect tragique.
Détail 2 :
Le revers du retable, orné de motifs végétaux, présente de nombreux graffitis qui nous ont permis de connaître sa provenance exacte. L’œuvre a été réalisée pour une église dédiée à saint Georges dans la région du Sud Tyrol, qui correspond aujourd’hui au nord de l’Italie.