Saint Sébastien apparaît de face, représenté nu et à mi-corps. Il tourne légèrement la tête vers la gauche et entrouvre la bouche. Cette œuvre pourrait passer pour le portrait classique d’un jeune homme, s’il n’y avait pas ces flèches qui lui transpercent le corps.
Saint Sébastien, centurion dans l’armée romaine, aurait vécu au IIIe siècle après J.-C. Après avoir affirmé sa foi chrétienne et réalisé plusieurs miracles, il est dénoncé à ses supérieurs, qui le font attacher à une colonne et cribler de flèches. Il guérit miraculeusement de ses blessures et sera finalement battu à mort.
Selon la « Légende dorée » de Jacques de Voragine, Sébastien, attaché à sa colonne, aurait été « tout couvert de pointes comme un hérisson ». Or, le peintre ne montre que quelques flèches, afin de mettre en avant la musculature du jeune homme. Il apparaît que dans ses plus anciennes représentations, saint Sébastien passe pour un homme d’âge mûr et barbu. Cependant la Renaissance italienne préfère l’image d’un jeune homme imberbe. Dans l’imagerie chrétienne, saint Sébastien est l’un des rares prétextes à une représentation de la nudité masculine.
Par ailleurs, l’artiste insiste sur le caractère digne du saint, comme s’il était insensible à la douleur. Ce choix permet de mettre en avant la beauté idéale du martyr.
N° d’inventaire : P.778
Saint Sébastien apparaît de face, représenté nu et à mi-corps. Il tourne légèrement la tête vers la gauche et entrouvre la bouche. Cette œuvre pourrait passer pour le portrait classique d’un jeune homme, s’il n’y avait pas ces flèches qui lui transpercent le corps.
Saint Sébastien, centurion dans l’armée romaine, aurait vécu au IIIe siècle après J.-C. Après avoir affirmé sa foi chrétienne et réalisé plusieurs miracles, il est dénoncé à ses supérieurs, qui le font attacher à une colonne et cribler de flèches. Il guérit miraculeusement de ses blessures et sera finalement battu à mort.
Selon la « Légende dorée » de Jacques de Voragine, Sébastien, attaché à sa colonne, aurait été « tout couvert de pointes comme un hérisson ». Or, le peintre ne montre que quelques flèches, afin de mettre en avant la musculature du jeune homme. Il apparaît que dans ses plus anciennes représentations, saint Sébastien passe pour un homme d’âge mûr et barbu. Cependant la Renaissance italienne préfère l’image d’un jeune homme imberbe. Dans l’imagerie chrétienne, saint Sébastien est l’un des rares prétextes à une représentation de la nudité masculine.
Par ailleurs, l’artiste insiste sur le caractère digne du saint, comme s’il était insensible à la douleur. Ce choix permet de mettre en avant la beauté idéale du martyr.
N° d’inventaire : P.778