Peintures XVIe - XXIe siècles

Allégorie des vanités du monde

Pieter Boel
1663

Le but de cette nature morte est de présenter au spectateur tous les attributs possibles de la richesse et des plaisirs terrestres. Le plaisir de la musique d’abord, à gauche, avec un groupe de cinq instruments. Le plaisir d’apprendre, avec cette mappemonde au centre et ces livres, posés sur le sol à droite de la composition. Le plaisir artistique, avec ce sublime plateau d’orfèvrerie et les instruments du peintre : la palette et le pinceau.

On remarque aussi au sommet de cet amoncellement une couronne, un turban posé sur un manteau d’hermine, une mitre d’évêque, ainsi qu’une tiare papale. Autant de symboles du pouvoir des rois et de la religion sur terre.

Deux détails cependant mettent en garde le spectateur contre la tentation d’être séduit par ces belles choses. Le premier se trouve au sommet de la pyramide formée par les objets. Il s’agit d’un crâne. Avec ses yeux creux, il semble observer ces signes de richesse. Il nous rappelle que la mort triomphe toujours, et que peu importent les fastes de la vie et nos occupations sur terre, devant la mort, nous sommes tous égaux.

À l’arrière-plan, un sarcophage en pierre porte l’inscription Vanitati S, soit « le sacrifice de la Vanité ». Voilà en somme le message de l’œuvre : quelles que soient vos richesses, il faut se défaire de la futilité et de la vanité des biens matériels, sous peine de se retrouver dans un sarcophage !

N° d’inventaire : P.78

Détail 1 :

Le très grand instrument posé contre la chaise est une trompette marine. C’est un instrument doté d’une seule corde, sur laquelle on frotte un archet. Très en vogue au XVIIe siècle, on l’utilisait pour les opéras baroques.

Détail 2 :

Le plat au centre du tableau montre les amours malheureuses de la déesse Vénus. Elle voit partir son amant Adonis à la chasse au sanglier, dont il ne reviendra pas vivant.

Allégorie des vanités du monde
Allégorie des vanités du monde

Le but de cette nature morte est de présenter au spectateur tous les attributs possibles de la richesse et des plaisirs terrestres. Le plaisir de la musique d’abord, à gauche, avec un groupe de cinq instruments. Le plaisir d’apprendre, avec cette mappemonde au centre et ces livres, posés sur le sol à droite de la composition. Le plaisir artistique, avec ce sublime plateau d’orfèvrerie et les instruments du peintre : la palette et le pinceau.

On remarque aussi au sommet de cet amoncellement une couronne, un turban posé sur un manteau d’hermine, une mitre d’évêque, ainsi qu’une tiare papale. Autant de symboles du pouvoir des rois et de la religion sur terre.

Deux détails cependant mettent en garde le spectateur contre la tentation d’être séduit par ces belles choses. Le premier se trouve au sommet de la pyramide formée par les objets. Il s’agit d’un crâne. Avec ses yeux creux, il semble observer ces signes de richesse. Il nous rappelle que la mort triomphe toujours, et que peu importent les fastes de la vie et nos occupations sur terre, devant la mort, nous sommes tous égaux.

À l’arrière-plan, un sarcophage en pierre porte l’inscription Vanitati S, soit « le sacrifice de la Vanité ». Voilà en somme le message de l’œuvre : quelles que soient vos richesses, il faut se défaire de la futilité et de la vanité des biens matériels, sous peine de se retrouver dans un sarcophage !

N° d’inventaire : P.78

Détail 1 :

Le très grand instrument posé contre la chaise est une trompette marine. C’est un instrument doté d’une seule corde, sur laquelle on frotte un archet. Très en vogue au XVIIe siècle, on l’utilisait pour les opéras baroques.

Détail 2 :

Le plat au centre du tableau montre les amours malheureuses de la déesse Vénus. Elle voit partir son amant Adonis à la chasse au sanglier, dont il ne reviendra pas vivant.

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