Nous voici dans l’intimité d’une maison hollandaise du XVIIe siècle. Dans un intérieur bourgeois, la maîtresse donne ses instructions à une domestique qui, armée d’un panier, s’apprête à partir au marché. La maîtresse s’occupe à une tâche quotidienne : elle prépare deux choux pour le repas, assise sur une chaise devant la fenêtre. Pendant ce temps, le chien de la famille se promène tranquillement dans la pièce.
Cette scène en apparence banale est placée dans une composition rigoureuse. Pieter de Hooch crée une perspective grâce au sol pavé de marbre qui conduit le regard du spectateur vers le fond de la scène. Par une fenêtre ouverte, on peut distinguer un canal, un pont et une ville en arrière-plan. Une lumière dorée pénètre, et vient inonder l’intérieur de la pièce.
Même si on ne peut pas dater précisément cette œuvre, on peut deviner la signature de l’artiste sous la fenêtre. Il a d’ailleurs probablement peint ce tableau à la fin de sa carrière. C’est en effet à ce moment de sa vie que Pieter de Hooch commence à peindre les intérieurs de la haute société qu’il fréquente. La toilette de la maîtresse, le cuir sur les murs et le marbre au sol indiquent clairement que nous sommes dans une maison aisée. Le début de sa carrière était plutôt marqué par des représentations de foyers modestes. Il faut croire que qu’entre temps, l’artiste s’est embourgeoisé…
N° d’inventaire : P.304
Nous voici dans l’intimité d’une maison hollandaise du XVIIe siècle. Dans un intérieur bourgeois, la maîtresse donne ses instructions à une domestique qui, armée d’un panier, s’apprête à partir au marché. La maîtresse s’occupe à une tâche quotidienne : elle prépare deux choux pour le repas, assise sur une chaise devant la fenêtre. Pendant ce temps, le chien de la famille se promène tranquillement dans la pièce.
Cette scène en apparence banale est placée dans une composition rigoureuse. Pieter de Hooch crée une perspective grâce au sol pavé de marbre qui conduit le regard du spectateur vers le fond de la scène. Par une fenêtre ouverte, on peut distinguer un canal, un pont et une ville en arrière-plan. Une lumière dorée pénètre, et vient inonder l’intérieur de la pièce.
Même si on ne peut pas dater précisément cette œuvre, on peut deviner la signature de l’artiste sous la fenêtre. Il a d’ailleurs probablement peint ce tableau à la fin de sa carrière. C’est en effet à ce moment de sa vie que Pieter de Hooch commence à peindre les intérieurs de la haute société qu’il fréquente. La toilette de la maîtresse, le cuir sur les murs et le marbre au sol indiquent clairement que nous sommes dans une maison aisée. Le début de sa carrière était plutôt marqué par des représentations de foyers modestes. Il faut croire que qu’entre temps, l’artiste s’est embourgeoisé…
N° d’inventaire : P.304