Suivant une mode des années 1620, Lallemant utilise un format en longueur, qui permet de déployer ses personnages comme sur une frise. Ils sont représentés grandeur nature.
Mais qui sont ces trois hommes richement vêtus ? Ils tiennent dans leurs mains de somptueux objets et se prosternent devant un jeune enfant. Ce sont les rois mages : Melchior, Balthazar et Gaspard !
Prévenus par un ange de la venue au monde d’un être exceptionnel – Jésus-Christ – ils lui offrent des présents : l‘or, la myrrhe et l’encens, respectivement symboles de royauté, de divinité et de mortalité.
Le plus vieux, Melchior, a posé sa couronne en signe de respect et s’agenouille devant la Vierge Marie tenant Jésus. Derrière eux se tient Joseph. Le groupe de la Sainte Famille apparaît plutôt stoïque et digne face à l’agitation dont il est la cause !
On se demande d’ailleurs s’il ne s’agit pas de la représentation d’une cour exotique ou de la visite diplomatique d’un monarque oriental, plutôt que d’une scène religieuse !
Ce déploiement de richesse permet d’une part au peintre de montrer son savoir-faire et sa minutie, mais aussi de mettre en avant la simplicité et la noblesse de la Sainte Famille, en opposition à l’extravagance des mages…
N° d’inventaire : P. 322
Détail :
La coupe tenue par Balthazar, à l’arrière-plan, est un détail anachronique. Ce type de pièce d’orfèvrerie, conçue à partir d’un coquillage était très en vogue aux XVIe et XVIIe siècles.
Suivant une mode des années 1620, Lallemant utilise un format en longueur, qui permet de déployer ses personnages comme sur une frise. Ils sont représentés grandeur nature.
Mais qui sont ces trois hommes richement vêtus ? Ils tiennent dans leurs mains de somptueux objets et se prosternent devant un jeune enfant. Ce sont les rois mages : Melchior, Balthazar et Gaspard !
Prévenus par un ange de la venue au monde d’un être exceptionnel – Jésus-Christ – ils lui offrent des présents : l‘or, la myrrhe et l’encens, respectivement symboles de royauté, de divinité et de mortalité.
Le plus vieux, Melchior, a posé sa couronne en signe de respect et s’agenouille devant la Vierge Marie tenant Jésus. Derrière eux se tient Joseph. Le groupe de la Sainte Famille apparaît plutôt stoïque et digne face à l’agitation dont il est la cause !
On se demande d’ailleurs s’il ne s’agit pas de la représentation d’une cour exotique ou de la visite diplomatique d’un monarque oriental, plutôt que d’une scène religieuse !
Ce déploiement de richesse permet d’une part au peintre de montrer son savoir-faire et sa minutie, mais aussi de mettre en avant la simplicité et la noblesse de la Sainte Famille, en opposition à l’extravagance des mages…
N° d’inventaire : P. 322
Détail :
La coupe tenue par Balthazar, à l’arrière-plan, est un détail anachronique. Ce type de pièce d’orfèvrerie, conçue à partir d’un coquillage était très en vogue aux XVIe et XVIIe siècles.