Peintures XVIe - XXIe siècles

L’Annonciation

Pieter van Mol
2e quart du XVIIe siècle

Ce tableau représente la scène de l’Annonciation. La Vierge Marie, agenouillée sur un prie-Dieu, écoute l’ange Gabriel, qui vient lui annoncer la naissance prochaine de son fils Jésus. Au dessus d’eux, la colombe du Saint-Esprit apparaît, entourée d’une nuée d’angelots.

 

S’il est aujourd’hui certain que c’est bien Pieter van Mol qui a réalisé cette œuvre, à son arrivée au musée de Lille, on l’avait attribuée à Philippe de Champaigne. L’attribution à ce peintre prestigieux était tentante, mais on a remarqué quelques différences entre ce tableau et le style du maître. Notamment, Champaigne a l’habitude, dans ses représentations de l’Annonciation, de représenter Marie à gauche et l’ange à droite. Or ici, c’est l’inverse !

Cette confusion est née au dépôt des Petits Augustins à Paris, lieu par lequel transitaient tous les biens qui avaient été confisqués par le gouvernement révolutionnaire au clergé, à la couronne de France ou aux émigrés.  En 1801, suite à l’arrêté Chaptal, il fut décidé de répartir ces biens entre quinze villes françaises. Lille reçut donc quarante-six tableaux, dont le « Portrait d’un sénateur vénitien », « La pêche miraculeuse » et « L’Adoration des Mages ».

 

Ce tableau-ci provient du couvent des Ursulines à Paris, couvent qui a été détruit à la Révolution…

 

N° d’inventaire : P. 166

L’Annonciation
L’Annonciation

Ce tableau représente la scène de l’Annonciation. La Vierge Marie, agenouillée sur un prie-Dieu, écoute l’ange Gabriel, qui vient lui annoncer la naissance prochaine de son fils Jésus. Au dessus d’eux, la colombe du Saint-Esprit apparaît, entourée d’une nuée d’angelots.

 

S’il est aujourd’hui certain que c’est bien Pieter van Mol qui a réalisé cette œuvre, à son arrivée au musée de Lille, on l’avait attribuée à Philippe de Champaigne. L’attribution à ce peintre prestigieux était tentante, mais on a remarqué quelques différences entre ce tableau et le style du maître. Notamment, Champaigne a l’habitude, dans ses représentations de l’Annonciation, de représenter Marie à gauche et l’ange à droite. Or ici, c’est l’inverse !

Cette confusion est née au dépôt des Petits Augustins à Paris, lieu par lequel transitaient tous les biens qui avaient été confisqués par le gouvernement révolutionnaire au clergé, à la couronne de France ou aux émigrés.  En 1801, suite à l’arrêté Chaptal, il fut décidé de répartir ces biens entre quinze villes françaises. Lille reçut donc quarante-six tableaux, dont le « Portrait d’un sénateur vénitien », « La pêche miraculeuse » et « L’Adoration des Mages ».

 

Ce tableau-ci provient du couvent des Ursulines à Paris, couvent qui a été détruit à la Révolution…

 

N° d’inventaire : P. 166

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