Peintures XVIe - XXIe siècles

La Pêche miraculeuse

Gaspar de Crayer
Vers 1630-1635

La scène est tirée de l’Évangile selon saint Jean. Sur le lac de Tibériade, en Galilée, le Christ, après sa Résurrection, va à la rencontre de ses disciples revenant bredouilles d’une sortie de pêche.

Jésus, vêtu d’un grand manteau rouge est représenté debout à droite du tableau. Il s’adresse aux apôtres occupés à sortir de l’eau les filets, qui, à leur grande stupéfaction se remplissent soudainement de poissons ! Face au miracle qui vient de se produire, ils le reconnaissent !

Derrière eux, deux marins s’affairent à manœuvrer l’embarcation dont la voile faseye au vent. On aperçoit au loin, trois grands navires voguant sur le lac.
La composition s’équilibre autour des deux verticales, celle du mât de la barque et celle du corps du Christ. Toutes deux sont contrebalancées par les obliques du premier plan, notamment celle des marins qui trient les poissons aux superbes reflets argentés.

Le vent qui agite la grande voile et la chevelure du Christ, les jeux d’ombre et de lumière principalement sur le corps du vieillard barbu au premier plan et les teintes de rouges, d’orangés et de bruns semblent s’additionner pour traduire l’ambiance exceptionnelle de la scène. 

N° d’inventaire : P. 183

La Pêche miraculeuse
La Pêche miraculeuse

La scène est tirée de l’Évangile selon saint Jean. Sur le lac de Tibériade, en Galilée, le Christ, après sa Résurrection, va à la rencontre de ses disciples revenant bredouilles d’une sortie de pêche.

Jésus, vêtu d’un grand manteau rouge est représenté debout à droite du tableau. Il s’adresse aux apôtres occupés à sortir de l’eau les filets, qui, à leur grande stupéfaction se remplissent soudainement de poissons ! Face au miracle qui vient de se produire, ils le reconnaissent !

Derrière eux, deux marins s’affairent à manœuvrer l’embarcation dont la voile faseye au vent. On aperçoit au loin, trois grands navires voguant sur le lac.
La composition s’équilibre autour des deux verticales, celle du mât de la barque et celle du corps du Christ. Toutes deux sont contrebalancées par les obliques du premier plan, notamment celle des marins qui trient les poissons aux superbes reflets argentés.

Le vent qui agite la grande voile et la chevelure du Christ, les jeux d’ombre et de lumière principalement sur le corps du vieillard barbu au premier plan et les teintes de rouges, d’orangés et de bruns semblent s’additionner pour traduire l’ambiance exceptionnelle de la scène. 

N° d’inventaire : P. 183

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