Peintures XVIe - XXIe siècles

La Tentation de saint Antoine

David II Teniers
Vers 1650

Que vient donc faire cette femme dans un lieu si inhospitalier ? On devine sous sa robe une queue de reptile et des pattes griffues. Cet être hybride est une tentatrice : le verre de vin qu’elle tend est une invitation à l’ivresse, aux plaisirs terrestres et… à la luxure. Envoyée comme ruse du diable, elle vient tendre un piège pour faire vaciller la foi du saint.

Sujet de prédilection de Teniers, La Tentation de saint Antoine a connu un grand succès depuis le XVIe siècle, suite aux nombreuses représentations du peintre flamand Jérôme Bosch. Souvent qualifié de « peintre des diableries », il est considéré comme l’inventeur de ce genre qui inspire les artistes encore aujourd’hui.

Le pauvre saint, plusieurs fois dans son existence mis à l’épreuve par Satan, parviendra à résister face à ces démons tourmenteurs ! C’est dans les objets de dévotion qui l’accompagnent qu’il puise sa combativité : les Saintes Écritures – les livres ouverts qu’il consulte –, le crâne et le crucifix lui rappellent sa voie. C’est bien le message de cette parabole : la lutte victorieuse du chrétien contre les vices !

(N° d’inventaire : P 95)

Détail 1 :

Saint Antoine porte une robe de bure à capuchon, habit de l’ordre des Antonins. La créature monstrueuse adossée au mur porte ce même vêtement avec dérision. Le bestiaire hybride peint par Teniers pour évoquer les forces maléfiques est directement issu du répertoire du grand artiste flamand Jérôme Bosch.

Détail 2 :

Malgré sa parure, la tentatrice est révélée par un environnement effrayant. Un rocher zoomorphe aux allures de singe et des créatures monstrueuses, parmi lesquelles Satan, indiquent les intentions maléfiques de sa visite. Le cochon – un sanglier diabolique que le saint aurait domestiqué – derrière la porte est l’attribut de saint Antoine.  

La Tentation de saint Antoine
La Tentation de saint Antoine

Que vient donc faire cette femme dans un lieu si inhospitalier ? On devine sous sa robe une queue de reptile et des pattes griffues. Cet être hybride est une tentatrice : le verre de vin qu’elle tend est une invitation à l’ivresse, aux plaisirs terrestres et… à la luxure. Envoyée comme ruse du diable, elle vient tendre un piège pour faire vaciller la foi du saint.

Sujet de prédilection de Teniers, La Tentation de saint Antoine a connu un grand succès depuis le XVIe siècle, suite aux nombreuses représentations du peintre flamand Jérôme Bosch. Souvent qualifié de « peintre des diableries », il est considéré comme l’inventeur de ce genre qui inspire les artistes encore aujourd’hui.

Le pauvre saint, plusieurs fois dans son existence mis à l’épreuve par Satan, parviendra à résister face à ces démons tourmenteurs ! C’est dans les objets de dévotion qui l’accompagnent qu’il puise sa combativité : les Saintes Écritures – les livres ouverts qu’il consulte –, le crâne et le crucifix lui rappellent sa voie. C’est bien le message de cette parabole : la lutte victorieuse du chrétien contre les vices !

(N° d’inventaire : P 95)

Détail 1 :

Saint Antoine porte une robe de bure à capuchon, habit de l’ordre des Antonins. La créature monstrueuse adossée au mur porte ce même vêtement avec dérision. Le bestiaire hybride peint par Teniers pour évoquer les forces maléfiques est directement issu du répertoire du grand artiste flamand Jérôme Bosch.

Détail 2 :

Malgré sa parure, la tentatrice est révélée par un environnement effrayant. Un rocher zoomorphe aux allures de singe et des créatures monstrueuses, parmi lesquelles Satan, indiquent les intentions maléfiques de sa visite. Le cochon – un sanglier diabolique que le saint aurait domestiqué – derrière la porte est l’attribut de saint Antoine.  

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