Pierre de Vérone a vécu au XIIe siècle dans le Nord de l’Italie. Membre de l’ordre des dominicains, il devint inquisiteur. Son rôle était alors de pourchasser et condamner les hérétiques, ceux qui étaient en désaccord avec la pensée de l’Église chrétienne.
Ce triptyque, tableau composé de trois parties, présente des scènes de sa vie. Au centre, on voit le saint à terre. Il vient d’être poignardé par Carino de Balsamo, un hérétique. Nous sommes en 1251. Dès l’année suivante, Pierre de Vérone sera canonisé, il sera désormais appelé saint Pierre de Vérone.
La scène est sanglante. L’horreur est accentuée par le jeu de contrastes entre l’arrière-plan sombre et le premier plan fortement éclairé. Malgré sa blessure, saint Pierre conserve sa foi. Regardez : avec son propre sang, il écrit les mots Credo in Deum, ce qui signifie « je crois en Dieu » !
L’œuvre présentée ici a été réalisée pour un couvent qui se trouvait dans le quartier du Vieux-Lille, et qui n’existe plus aujourd’hui. Elle a été démantelée au XVIIe siècle, pour une raison inconnue, et les volets furent vendus séparément. En 2001, ils réapparaissent sur le marché de l’art, mais sont attribués au peintre espagnol Herrera le Vieux. Reconnaissant le style de Mittendorff, le musée les achète et reconstitue enfin le triptyque !
N° d’inventaire : P.188
Détail :
Des putti en partie supérieure tiennent dans leurs mains des palmes. Ces longues tiges végétales symbolisent la souffrance d’un personnage saint, prêt à mourir pour la foi chrétienne.
Pierre de Vérone a vécu au XIIe siècle dans le Nord de l’Italie. Membre de l’ordre des dominicains, il devint inquisiteur. Son rôle était alors de pourchasser et condamner les hérétiques, ceux qui étaient en désaccord avec la pensée de l’Église chrétienne.
Ce triptyque, tableau composé de trois parties, présente des scènes de sa vie. Au centre, on voit le saint à terre. Il vient d’être poignardé par Carino de Balsamo, un hérétique. Nous sommes en 1251. Dès l’année suivante, Pierre de Vérone sera canonisé, il sera désormais appelé saint Pierre de Vérone.
La scène est sanglante. L’horreur est accentuée par le jeu de contrastes entre l’arrière-plan sombre et le premier plan fortement éclairé. Malgré sa blessure, saint Pierre conserve sa foi. Regardez : avec son propre sang, il écrit les mots Credo in Deum, ce qui signifie « je crois en Dieu » !
L’œuvre présentée ici a été réalisée pour un couvent qui se trouvait dans le quartier du Vieux-Lille, et qui n’existe plus aujourd’hui. Elle a été démantelée au XVIIe siècle, pour une raison inconnue, et les volets furent vendus séparément. En 2001, ils réapparaissent sur le marché de l’art, mais sont attribués au peintre espagnol Herrera le Vieux. Reconnaissant le style de Mittendorff, le musée les achète et reconstitue enfin le triptyque !
N° d’inventaire : P.188
Détail :
Des putti en partie supérieure tiennent dans leurs mains des palmes. Ces longues tiges végétales symbolisent la souffrance d’un personnage saint, prêt à mourir pour la foi chrétienne.