Les scènes de genre à thèmes musicaux sont nombreuses dans l’abondante production de l’artiste. Elles appartiennent à la catégorie des fêtes villageoises : mariages, kermesses, danses de paysans et autres joyeuses compagnies qui sont des sujets caractéristiques de la peinture flamande et hollandaise depuis les fameuses représentations du grand peintre flamand Pieter Brueghel l’Ancien.
À première vue, le ménétrier semble être l’une de ces nombreuses évocations de réjouissances villageoises. Mais la position du musicien attire notre œil. Statique et isolé, presque misérable, il ne semble pas participer à l’entrain procuré par son divertissement. Quant au danseur, désarticulé et grimaçant, il ressemble à un pantin… ce qui n’a pas échappé au regard des enfants à l’attitude moqueuse.
Derrière l’évocation de ce moment festif, à l’aspect parfois caricatural, pourrait bien se cacher une satire. Les œuvres de Jan Steen sont bien connues pour leur verve humoristique et leur contenu moralisateur. L’artiste voudrait-il nous mettre en garde des limites du divertissement ? Dénoncerait-il l’absence de partage des émotions que devrait procurer un tel moment ?
N° d’inventaire : P. 214
Détail 1 :
Adrien van Ostade, auprès duquel s’est formé Jan Steen à Haarlem, traite le même sujet que son élève, la note ironique en moins. (La Haye, Maurithuis)
Détail 2 :
Un siècle après Jan Steen, Louis-Joseph Watteau, dans Le Violoneux (Palais des Beaux-Arts de Lille), traite le sujet du musicien ambulant sur un mode pittoresque, en chroniqueur de son temps. La peinture hollandaise, très appréciée et collectionnée au XVIIIe siècle, influença fort logiquement les peintres français de cette époque.
Les scènes de genre à thèmes musicaux sont nombreuses dans l’abondante production de l’artiste. Elles appartiennent à la catégorie des fêtes villageoises : mariages, kermesses, danses de paysans et autres joyeuses compagnies qui sont des sujets caractéristiques de la peinture flamande et hollandaise depuis les fameuses représentations du grand peintre flamand Pieter Brueghel l’Ancien.
À première vue, le ménétrier semble être l’une de ces nombreuses évocations de réjouissances villageoises. Mais la position du musicien attire notre œil. Statique et isolé, presque misérable, il ne semble pas participer à l’entrain procuré par son divertissement. Quant au danseur, désarticulé et grimaçant, il ressemble à un pantin… ce qui n’a pas échappé au regard des enfants à l’attitude moqueuse.
Derrière l’évocation de ce moment festif, à l’aspect parfois caricatural, pourrait bien se cacher une satire. Les œuvres de Jan Steen sont bien connues pour leur verve humoristique et leur contenu moralisateur. L’artiste voudrait-il nous mettre en garde des limites du divertissement ? Dénoncerait-il l’absence de partage des émotions que devrait procurer un tel moment ?
N° d’inventaire : P. 214
Détail 1 :
Adrien van Ostade, auprès duquel s’est formé Jan Steen à Haarlem, traite le même sujet que son élève, la note ironique en moins. (La Haye, Maurithuis)
Détail 2 :
Un siècle après Jan Steen, Louis-Joseph Watteau, dans Le Violoneux (Palais des Beaux-Arts de Lille), traite le sujet du musicien ambulant sur un mode pittoresque, en chroniqueur de son temps. La peinture hollandaise, très appréciée et collectionnée au XVIIIe siècle, influença fort logiquement les peintres français de cette époque.