Descendue près du Nil pour s’y baigner avec ses compagnes, la fille de pharaon trouve un enfant dans un panier en osier. L’une de ses servantes, à genoux, lui présente l’enfant et ils échangent un regard. Attendrie, la princesse décide de le confier en nourrice à sa mère, et lui donne le nom de Moïse, ce qui signifie « sauvé des eaux ».
Cet épisode fondamental de l’Exode marque la découverte du personnage de Moïse, qui libèrera le peuple hébreux de l’emprise de pharaon et le conduira vers la terre d’Israël.
Mais cette scène est avant tout un prétexte du peintre pour figurer un groupe de femmes richement vêtues ! Le soleil couchant se reflète sur ces drapés moiré, jaune pour la princesse et bleu pour sa servante au premier plan. Les robes laissent entrevoir la chair de ces femmes, dont la sensualité rappelle les tableaux flamands que Liss a pu découvrir pendant sa formation. À cela, il mêle l’usage typiquement vénitien de couleurs chatoyantes.
L’image est construite autour d’une diagonale qui part de l’angle supérieur gauche, qui traverse ensuite le parasol, le cou et la poitrine de la princesse, ainsi que le dos de la servante à genoux. Le point central du tableau reste le jeune Moïse. Il concentre tous les regards et se détache sur le fond sombre du vêtement de la vieille femme à l’arrière plan. Un héros est né !
N° d’inventaire : P.22
Descendue près du Nil pour s’y baigner avec ses compagnes, la fille de pharaon trouve un enfant dans un panier en osier. L’une de ses servantes, à genoux, lui présente l’enfant et ils échangent un regard. Attendrie, la princesse décide de le confier en nourrice à sa mère, et lui donne le nom de Moïse, ce qui signifie « sauvé des eaux ».
Cet épisode fondamental de l’Exode marque la découverte du personnage de Moïse, qui libèrera le peuple hébreux de l’emprise de pharaon et le conduira vers la terre d’Israël.
Mais cette scène est avant tout un prétexte du peintre pour figurer un groupe de femmes richement vêtues ! Le soleil couchant se reflète sur ces drapés moiré, jaune pour la princesse et bleu pour sa servante au premier plan. Les robes laissent entrevoir la chair de ces femmes, dont la sensualité rappelle les tableaux flamands que Liss a pu découvrir pendant sa formation. À cela, il mêle l’usage typiquement vénitien de couleurs chatoyantes.
L’image est construite autour d’une diagonale qui part de l’angle supérieur gauche, qui traverse ensuite le parasol, le cou et la poitrine de la princesse, ainsi que le dos de la servante à genoux. Le point central du tableau reste le jeune Moïse. Il concentre tous les regards et se détache sur le fond sombre du vêtement de la vieille femme à l’arrière plan. Un héros est né !
N° d’inventaire : P.22